Quatre sites archéologiques, relevant de la wilaya de Laghouat, viennent d'être proposés à la classification comme patrimoine national. C'est ce qu'a indiqué la direction locale de la culture à l'APS. Une fois la décision de la tutelle en charge de ce registre, signée, l'opération de réhabilitation touchera le vieux ksar de Laghouat qui s'étend de la ruelle Hadjadj au quartier El-Gharbia. Un site historique dont l'étude est déjà réalisée, selon la même source. À ce site s'ajoute la proposition de classification du palais des outils préhistoriques et d'un ksar, situé dans la commune d'El-Houita, ainsi que la demeure de Bouamer à Laghouat, au cachet architectural particulier et qui recèle des vestiges datant de l'ère ottomane. Ainsi, la liste des six autres sites déjà classés patrimoine national, sera prolongée. Pour rappel, cette liste englobe des peintures et gravures rupestres localisés sur le territoire des communes d'El-Ghicha, Sidi Makhlouf et Laghouat, en sus de la zaouïa Tidjania et, eu égard à ses charge et dimension historiques, la centrale électrique de Laghouat, installation ciblée par les moudjahidine durant la lutte de Libération. Malheureusement, ce n'est qu'en septembre passé que les dossiers de classification des quatre sites suscités ont été déposés au niveau de la direction centrale du patrimoine, apprend-on de sources crédibles. Ne dit-on pas que le temps est l'ennemi de l'histoire ? Car à l'image de Zenqet Liihoud, ksar chargé d'histoire, situé à la placette communément appelée Rehbet-Ezzitouna, au centre-ville de Laghouat, d'autres sites historiques risquent de disparaître sous l'effet des rudes conditions climatiques et leur abandon, et de balayer d'un trait une partie inestimable de l'histoire de cette belle région de notre pays.