Alors qu'il était prévu par l'Association Issiakhem, que préside la sœur de l'artiste, Kabla Djamila Issiakhem, le colloque que devait abriter l'école des beaux-arts d'Azazga le 05 décembre prochain est reporté au 10 du même mois (voir Liberté du jeudi 26 novembre 2009), et ce pour des raisons organisationnelles. Pour le directeur de L'Ecole régionale des beaux- arts d'Azazga (Erbaa), M. Ould Kaci, “cela relève d'un devoir moral envers cet artiste. M'hamed Issiakhem n'est pas seulement un militant de la cause nationale et un roman de tragédie, mais il est également un repère pour nos élèves.” “Qui de nous n'est pas attiré pas la palette de cet artiste incontestable ?”, s'est interrogé notre interlocuteur. Pour M. Ould-Kaci, l'initiative va sans doute servir d'acte fondateur de la fondation au nom de M'hamed Issiakhem. Dans ce contexte, il ne cache pas son souhait de voir cette école, si chère à la région, baptisée au nom d'Issiakhem, “car, comme l'artiste, cette école a toujours été un repère et un symbole pour les arts plastiques dans la région de Kabylie et sans doute ailleurs ; comme elle est aussi un berceau pour de nombreux jeunes à la recherche d'une continuité dans leur vocation artistique”, fera remarquer le directeur de l'Erbaa. Contactée par nos soins, Mme Kabla a affiché une réelle volonté de faire aboutir le projet, comme à Taboudoucht, son village natal, où elle avait organisé, l'année dernière, une rencontre avec des artistes venus de toute l'Algérie, mais aussi de l'étranger. Selon notre interlocutrice, des ateliers et des tables rondes seront au programme, notamment avec les amis de M'hamed.