La demande du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Brahim Bendjaber, invitant les Chinois à faire de l'Algérie une base pour l'exportation de services chinois fabriqués en Algérie vers les pays de la Zone arabe de libre-échange (Zale) et du marché de l'Union européenne, semble avoir suscité des inquiétudes chez des industriels de la Zale. Le portail du réseau des entreprises méditerranéennes econostrum.info rapporte cette inquiétude des milieux industriels devant une telle entreprise. Le président de la Caci avait émis le souhait, il y a quelques semaines, de voir notre pays devenir une base d'exportation de services chinois vers les pays de la Zone arabe de libre-échange (Zale), de l'UE, voire de l'Alena (marché nord-américain), sachant que l'Algérie est liée par des accords de coopération à toutes ces entités. Pour econostrum.info, “quand on sait la puissance de feu industrielle des Chinois, cette invite risque de donner un tournis supplémentaire à nos industriels”.