Copenhague, pour nous Africains, ce sera Las Vegas ou ce ne sera rien. Il y a de l'argent en jeu, beaucoup d'argent, cela sans compter que les enjeux sont tels que les médias occidentaux parlent de bataille politique. C'est à qui se fera le mieux entendre. Et la déclaration d'Obama de vouloir décréter la réduction des émissions n'y changera rien. Pourquoi ? Parce que si nous appliquons la stratégie du pollueur-payeur, nous avons forcément tout à gagner. Mais on ne nous fera pas de cadeaux, bien entendu. Alors à défaut de poids, pesons par la conviction et la détermination à ne plus subir et à rompre avec le suivisme. Car, ne nous leurrons pas, à Copenhague, c'est comme à Vegas, time is money et pour tenir douze jours à la table des négociations, il faudra de l'endurance et de la témérité. Nos représentants auront-ils le temps d'apprécier la petite Sirène ?