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“L'objectif pour 2011 est de parvenir à 20% de livres en langue arabe et 10% en langue amazighe”
GEORGES MORIN, PRESIDENT DE L'ASSOCIATION COUP DE SOLEIL, A "LIBERTE"
Publié dans Liberté le 18 - 02 - 2010

Liberté : Comment est née l'idée du Maghreb des livres ?
Georges Morin : Depuis 16 ans, l'association Coup de soleil, que j'ai fondée en 1985, avec une quinzaine d'amis, organise ce Salon du livre, le Maghreb des livres, et c'était à l'initiative d'un de mes meilleurs amis, Rachid Mimouni (Allah Yerahmou), qui nous avait suggéré devant notre intention de mettre en valeur la production littéraire du Maghreb ou relative au Maghreb, d'organiser un grand évènement, visible. Nous avons commencé en 1994 très modestement au Centre national du livre à Paris, et puis on a grandi, grandi, grandi, et c'est en 2001 quand un autre membre de Coup de soleil, Bertrand Delanoë, a été élu maire de Paris, il m'a téléphoné pour me dire qu'“il faut que tu viennes faire le Maghreb des livres à l'Hôtel de ville”, que ce Salon a pris une autre ampleur. On a relevé le défi et on est passé de 3 000 à 6 500 visiteurs. C'était un grand moment. Et là, à nouveau une nouvelle étape, puisque nous avons été invités à la Cité nationale de l'immigration, dans le cadre de la superbe exposition de Driss El-Yazami sur 100 ans de présence culturelle du Maghreb en France. Driss m'a dit : “Il faut absolument que tu viennes.” Et donc on est dans ce lieu un peu magique.
Concrètement, c'est quoi un Maghreb des livres ?
C'est plus de 4 000 titres venant de France, d'Algérie, du Maroc, de Tunisie, mais aussi de Belgique et du Québec. C'est une nouveauté cette année. On a mis à l'honneur les lettres algériennes, puisque on tourne chaque année, Maroc, Tunisie, Algérie. Cela signifie plus de livres relatifs à l'Algérie, plus de livres venant d'Algérie et plus d'écrivains venant d'Algérie.
Les autres pays sont aussi présents, comme d'habitude, mais on met les projecteurs sur le pays à l'honneur. Ce sont donc des livres, il y a une grande librairie centrale, les gens peuvent acheter les bouquins, les feuilleter et les faire signer, puisqu'on a 137 auteurs présent dont 25% qui viennent du Maghreb, mêmes s'il y a très peu de présence libyenne ; les Libyens sont moins nombreux, ils ne parlent pas français, et écrivent surtout en arabe, et nous avons aussi, parfois, une petite présence mauritanienne.
En parlant d'écriture en arabe, il y a très peu de livres en arabe, malgré une réelle demande…
Nous, on s'est fixé un objectif, j'espère que nous l'atteindrons complètement l'année prochaine : parvenir à 20% de livres en langue arabe et 10% en langue amazighe.
Mais on privilégie la production francophone, nous sommes à Paris, avec un public francophone, et notre objectif est de faire connaître le Maghreb au public français. C'est quand même ça l'objectif, ce n'est pas de faire connaître le Maghreb au Maghrébins. Si les Maghrébins sont là, c'est bien, mais le public qu'on vise, ce sont les Français qu'il faut convaincre, parce que ce sont eux qui se posent des questions sur le Maghreb.
Notre volonté, c'est de faire en sorte que les gens de France connaissent mieux le Maghreb qu'ils ne connaissent qu'à travers le journal télévisé du 20 heures. Nous ne faisons pas dans la culture ghetto : le Maghreb pour les Maghrébins.


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