Devant la prolifération sans cesse grandissante ces dernières années de consultants en immigration au Canada dont certains exercent la profession de manière illégale, le ministère canadien de l'Immigration et des Communautés culturelles a décidé de remettre de l'ordre au sein de cette corporation tant décriée. En effet, certains critères bien définis seront exigés à partir de l'été prochain pour tout consultant en immigration pour l'exercice de la profession. De ce fait, les consultants devront obligatoirement être membres de l'ordre professionnel des avocats, des notaires ou de la Société canadienne des consultants en immigration. Et ce, pour éviter les fraudes en matière d'immigration, car bon nombre de nos concitoyens ont été victimes d'une escroquerie de pseudo-consultants. La ministre Yolande James a fait une déclaration en ce sens jeudi dernier, en soulignant sur un ton presque menaçant qu'“on ne peut ignorer que plusieurs cas de mauvaises pratiques ont été dénoncés. Vous (les consultants) allez devoir vous plier aux exigences du Québec ou vous fermez vos portes”. Désormais, tout consultant ne respectant pas ces nouveaux critères se verra imposer une amende variant entre 1 000 et 50 000 dollars canadiens et toute personne ayant recours aux services d'un consultant non reconnu verra sa demande d'immigration rejetée.