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Le bâtiment n'est pas dans son assiette !
Publié dans Liberté le 01 - 03 - 2010

On a réellement l'impression de construire sur du sable mouvant Près de un million de logements engloutis et tout le monde est encore mal logé. À croire que c'est tout le temps les mêmes qui en profitent. Comme dans le grand huit, on tourne en rond. Y a de quoi vous donner le vertige.
Juste une question de goût !
En regardant une photo d'une
cité, pourtant, livrée en 2010, d'une ville donnée en Algérie, même de la capitale, on a tout de suite l'impression qu'elle a été prise vers la fin de la Seconde guerre mondiale. Même si la photo est en couleur haute résolution et tutti quanti.
Le problème, ce n'est pas la photo, c'est le sujet. On construit mal. Et renseignement pris auprès d'experts algériens, (eh oui, ils en existent) ça ne coûte pas moins cher de construire moche. Il n'y a même pas d'économie à agir ainsi ! C'est juste une question de goût. D'esthétique. De classe. De culture.
Force est d'avouer que les responsables chargés de ce secteur ne réunissent aucun de ces critères. D'où l'échec de la politique de modernisation de nos villes et villages ne réussissant pas à en faire des ensembles urbains, judicieusement intégrés.
Ghettoïsation humaine !
Mais, le pire est à craindre avec l'option archaïque du concept périmé et abandonné par tous ; les villes nouvelles. Des cités-dortoirs sans âme ni vie. C'est une piste qui semble se profiler dans certaines régions du pays. Hassi-Messaoud au sud, Boughzoul au centre et Sidi-Abdallah au nord.
Une idée saugrenue née au début des années cinquante pour ériger une ville où des quartiers périphériques essentiellement composés de logements construits hâtivement pour nicher l'afflux d'une main-d'œuvre dû à l'industrialisation et à l'exode rural de l'époque dans certains pays d'Europe.
Ces villes avaient pour caractéristique d'être désertées le jour, de ne posséder que très peu d'équipements collectifs (sportifs, culturels, services ou commerces…) et de vivre en marge d'une agglomération plus importante offrant les emplois, les services et les équipements.
Avec la montée du chômage et de l'exclusion scolaire, beaucoup de ces cités-dortoirs sont devenues de véritables fiefs de fléaux en tous genres.
Le concept de ville nouvelle est aujourd'hui synonyme d'échec incontestablement connu et reconnu de tous les professionnels de l'urbanisme et autres sociologues ou services de sécurité, ayant eu à intervenir de manière ou d'une autre sur ces sites de ghettoïsation humaine.
Il ne fait pas bon y vivre !
Dans un si vaste pays comme le nôtre où il y a une superficie de 2 381 741 km2, encore plus grand que toute l'Europe occidentale réunie, deuxième en Afrique, dixième au monde, on trouve le moyen
d'occuper seulement 10% de l'espace
territorial. Environ 90% de la population globale algérienne sont agglutinés sur un dixième de l'étendue du pays ! D'autant que la portion occupée est la moins sûre, puisqu'elle est classée région à grande sismicité. C'est du pur masochisme ! Mais, comme la politique territoriale relève des prérogatives de l'Etat, c'est plutôt du sadomasochisme !
Il est vrai que se résoudre à faire une mutation nationale, c'est-à-dire construire plus à l'intérieur du pays, en bousculant nos vieilles habitudes — mauvaises au demeurant — requiert bien plus que des moyens colossaux et toute une génération en matière de temps. Mais cela exige surtout une volonté à toutes épreuves. Il faut le vouloir. Penser, long terme.
Après tout, c'est quoi 20, voire 30
ou même 50 ans, dans la vie d'une
nation ?! À condition, bien entendu, de ne pas gérer cela comme on gère le métro d'Alger. Sinon… il va falloir compter en siècles. Ça ne ferait pas sérieux. Finalement… C'est encore une affaire d'hommes, la bonne gouvernance. N'entreprenons rien, va !
villa, 195 par 14, antipluie !
À défaut de concilier esthétique et solidité en matière d'habitat, regardons un peu du côté du bâti déjà réalisé. Toutes ces constructions anarchiques et illicites et qui, paradoxalement, traînent dans le temps. On est loin du “vite et bien”. C'est moche et ça traîne. Ce sont pourtant des constructions individuelles, censées être des œuvres mûrement et expertement réfléchies. Il en est rien !
Ces gros tas de béton, ressemblant à de vulgaires immeubles individuels, appelés grossièrement villas, défigurent le paysage urbanistique de nos villes et villages. Il a fallu un bon coup de colère du président Bouteflika, un jour, alors qu'il était en tournée, pour qu'une loi oblige tout constructeur d'achever son chantier. Quoique 3 ans après la remarque présidentielle, les pneus usagés sont toujours pendus sur les façades. Il devrait y avoir une loi, obligeant les lois à se faire appliquer sur le terrain !
L'Algérien est et sera toujours un
communicateur oral. Et tant qu'on restera dans l'oralité, cause, toujours… tu m'intéresses !
Quand le bâtiment va, tout va !


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