Alors que le ministre de la Santé et de la Population se trouvait au niveau du CAC d'Oran, le parent d'un malade l'interpellera, se plaignant de ne pas trouver le médicament prescrit par un médecin. Exhibant son ordonnance, ce père de famille explique que le médecin en question a prescrit un princeps qui n'est pas disponible dans les officines, mais seulement en milieu hospitalier. Et d'ajouter : “Le médecin a exigé ce médicament et pas un autre. Je n'arrive pas à le trouver !” Réaction du ministre qui s'offusque et répond qu'il existe l'équivalent en générique et qu'un médecin n'a pas le droit d'exiger du patient un médicament princeps, allant même à dire qu'une telle attitude est passible de sanction. Mais pour autant, ce parent reste toujours sans médicament, alors que les pénuries perdurent. Et aucune allusion à cette situation n'a été faite, hier, à Oran.