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Aït Ahmed met en garde contre “les apprentis sorciers”
Conseil national du FFS
Publié dans Liberté le 06 - 06 - 2010

Dans son message aux membres du Conseil national, il dénonce ceux qui veulent fonder des projets politiques sur des bases religieuses, ethniques ou régionales.
Le conseil national du FFS s'est réuni hier en cession extraordinaire pour étudier la proposition de son président Hocine AIt Ahmed d'organiser une conférence nationale d'évaluation.
Ainsi, les membres de l'instance délibérative du parti sont conviés à réfléchir “profondément” aux thèmes proposés avant de procéder à leur adoption. Mais ce rendez-vous organique du FFS est surtout marqué par le message de son président dans lequel il fait “un détour ou un retour sur les aspects politiques de la situation dans le pays, ainsi que dans le parti”, “non par coquetterie intellectuelle”, explique-t-il, mais parce que “je voudrais vous alerter, vous inviter à la vigilance et dénoncer l'exploitation faite de certains événements de l'actualité politique nationale”.
Il ne s'agit pas de lire entre les lignes pour deviner que Hocine Aït Ahmed fait ici allusion à la récente initiative politique de Ferhat Mehenni de mettre sur pied un gouvernement kabyle en exil. “D'aucuns essayent de mobiliser sur des thèmes à caractère religieux, régionaliste et même ethnique. Ils poussent à une surenchère régionaliste, tout particulièrement en Kabylie, pendant que d'autres instrumentalisent l'extrémisme armé à des fins politiques, surtout dans la région du Sahel”, dénonce le chef historique pour qui “ces menées aventureuses, ces politiques de hasard procèdent d'une même approche stratégique qui met en péril l'unité et la cohésion du pays. Un éclatement qui serait parfaitement conforme au remodelage des Etats, pensé et voulu par les plus puissants, surtout quand l'Etat est fragilisé et le pouvoir illégitime”.
Ce que Hocine Aït Ahmed qualifie donc de “politique aventureuse” est, en quelque sorte, un retour de manivelle des “pouvoirs illégitimes” qui favorisent les expressions centripètes. “Même s'ils avaient des velléités de résistance à ce mouvement, ces pouvoirs sont incapables de faire face ; ils n'ont d'autre choix que de se soumettre et de soumettre leur société par la violence”, avertit encore le chef du FFS.
Ce dernier convoque l'histoire récente pour mettre en relief l'unité du peuple algérien. “Je réaffirme avec force que les Algériennes et les Algériens ont mené une guerre de libération exemplaire qui a marqué l'histoire des peuples colonisés ; c'est bien la preuve qu'ils étaient une nation jouissant d'une profondeur historique”, argumente-t-il. Et d'inférer sur le même ton que “si les femmes et les hommes de notre pays ont refusé l'abdication et la soumission devant une des plus grandes puissances coloniales, non seulement sur toute l'étendue du territoire mais aussi en France, c'est qu'ils formaient un peuple uni et solidaire. Un grand peuple pour un grand pays.”
Aït Ahmed fustige “les apprentis sorciers” dont “les surenchères” oscillent tous entre le délire individuel et la dérive collective. Et de mettre en garde une nouvelle fois : “Ne perdons pas de vue que l'actualité internationale montre que ces dérives politiques se situent, à tous les coups, en amont ou en aval de violations massives des droits de l'Homme, de génocides, de crimes contre l'humanité et de guerres civiles fratricides.”
Pour le chef du FFS, la viabilité d'un projet politique ne tient ni de sa pureté religieuse, ni de sa pureté ethnique, ni de sa pureté idéologique. “Et, par conséquent, estime-t-il, il n'appartient pas à un homme ou à un parti politique conséquent de réaliser les fantasmes, qu'ils soient individuels ou
collectifs”. Mais tout en appelant
à la vigilance pour faire échec à ces “fantasmes”, il remet au cœur de la crise le système politique à qui il fait porter le chapeau des dangers contre lesquels il met en garde dans son message. “Depuis l'Indépendance, nous faisons face au même régime qui
mène les mêmes politiques. Depuis le
coup d'Etat de janvier 1992, l'histoire
balbutie en Algérie. Le pays est malade du vide politique voulu et organisé et de l'absence de gouvernants légitimes. C'est le facteur principal d'instabilité dans le pays”, conclut-il.


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