Les déboires des Bleus se révèlent une mauvaise affaire pour les partenaires officiels de l'équipe de France, et certains ont choisi de suspendre leur campagne de publicité axée autour des Bleus pour ne pas compromettre leur image. Défaite de la France face au Mexique jeudi, renvoi de Nicolas Anelka samedi, refus de l'équipe de s'entraîner dimanche : les partenaires de la Fédération française de football (FFF) — le groupe de grande distribution Carrefour, l'opérateur de téléphonie SFR, la banque Crédit Agricole et le géant de l'énergie GDF-Suez — ont été mis à rude épreuve depuis quelques jours. Après l'affaire Anelka, certaines entreprises, craignant de souffrir par ricochet de la mauvaise réputation de l'équipe, ont décidé de s'en dissocier. L'enseigne de restauration rapide Quick a annoncé dès samedi le retrait des publicités où le joueur de Chelsea faisait la promotion de son nouveau sandwich. La marque de chips Pringles, propriété du géant américain Procter and Gamble, lui a emboîté le pas lundi. Le Crédit Agricole a arrêté prématurément sa campagne de publicité télévisuelle mettant en scène l'équipe de France. GDF-Suez, qui se dit “ulcéré” par le comportement des Bleus, n'a pas exclu de dénoncer certaines clauses du contrat qui le lie à la Fédération jusqu'en 2014.