La réaction de la France à la tentative d'étouffement de certains journaux algériens critiques envers la politique du président Bouteflika, jugée très molle par de nombreux observateurs, aurait une explication. Selon des sources diplomatiques, le Quai d'Orsay, qui a réagi en affirmant qu'il souhaitait qu'une solution soit trouvée au différend opposant ces journaux aux imprimeries, a fini par garder le silence sur cette affaire après avoir reçu des garanties des autorités algériennes. Au lendemain de la mise à exécution de la menace des imprimeries, des responsables français ont entrepris des démarches officieuses pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire. Toutefois, ces sources n'ont pas précisé la nature de ces garanties ni dans quelle mesure elles ont convaincu les autorités françaises qui, dit-on, restent à l'écoute des développements de ce dossier.