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Kamel Bouakkaz ouvre le bal
MOIS DU MONOLOGUE À BATNA
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2010

“C'est différent, au Théâtre régional de Batna, vous avez un public en nombre et en or qui sait apprécier l'art, ce n'est pas comme dans certains théâtres où tu joues devant une salle presque vide”, nous confie, très heureux, le monologuiste Kamel Bouakkaz, dimanche soir, à l'issue de la représentation du monologue Manège, mis en scène par Angar Bachir. Le spectacle a tenu ses promesses et a fait rire le public aux larmes.
L'ambiance était très exaltée et les spectateurs, très heureux, n'ont pas eu finalement tort de s'être déplacés au théâtre ce soir-là. Le monologuiste Kamel Bouakkaz a incarné le personnage d'un fellah, traduit devant la justice pour avoir giflé le directeur d'une société nationale, indifférent à ses doléances, après que le personnel de la société ait fait tourner en bourrique le pauvre agriculteur à la recherche d'une pompe à eau pour irriguer ses champs souffrant de sécheresse.
Devant un décor constitué de quatre chaises, symbole du pouvoir, le personnage a fait découvrir et a décrié les lourdeurs du système de la bureaucratie. Il a bien fait rire le public des travers des responsables et surtout des membres d'un syndicat, composé essentiellement d'opportunistes, de profiteurs, de sangsues et de voleurs, pour qui la seule chose qui les intéresse ce sont des profits, alors que le sort de leurs employés est le cadet de leurs soucis ! D'une manière très intelligente, il a levé le pan sur toutes les hypocrisies de la société et de ses responsables. Le monologue était très satirique et le monologuiste a présenté au public une caricature ridicule d'une société. Kamel Bouakkaz a su humoristiquement expliquer les vicissitudes dans un jeu scénique assez bien maîtrisé. La preuve est que par des séquences d'humour, il a permis aux spectateurs de se lâcher, de rire aux larmes, de communier avec lui dans ce “cadre fermé qu'est le monologue.” Kamal Bouakkaz a su retenir l'attention des spectateurs pendant une heure trente minutes. Chaque fois que l'attention des spectateurs se relâchait, notre artiste, très ingénieux, improvisateur et créatif, jouissant d'une longue expérience sur la scène et devant la caméra, a su diversifier ses accroches en trouvant le mot juste. Dans une langue simple et directe, le texte est écrit avec beaucoup de retenue. Il n'y a pas d'effets, pas de grandiloquence et pas de pathos. L'auteur semble presque absent, il s'efface au profit de son récit.


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