Rencontré à Batna, alors qu'il se rendait à Oum El-Bouaghi pour présenter son one man show, il a répondu à quelques-unes de nos questions. Liberté : Vous avez piégé certains de vos proches pour les besoins de la caméra cachée Wech Dani, de Djaffar Gacem. Vos sentiments ? Kamel Bouakkaz : C'est pour le divertissement du téléspectateur que j'ai piégé mes proches amis, pour présenter des spectacles d'humour. Et c'est là la nouveauté. Un travail qui sort de l'ordinaire, de ce que le téléspectateur avait l'habitude de voir. Par ces pièges posés par la caméra cachée, on vise à attirer l'attention, avec détachement, sur les aspects plaisants ou insolites de la réalité, pour rire et faire rire le téléspectateur, sans aucune intention malveillante. Je m'excuse pour l'embarras causé à mes amis. Et que pensez-vous du programme de cette année ? Après onze jours de jeûne, les téléspectateurs se sont rendu compte que le programme de cette année ne répondait pas à leurs attentes. C'est vide. D'après vous, à quoi est due cette médiocrité ? Franchement, je ne sais quoi vous répondre. Il faut être plus près pour vous répondre de manière exacte. Maintenant, il faut trouver des astuces pour arranger tout ça. En plus, je suis actuellement en mouvement. Le matin sur les routes et le soir sur les scènes, donc je ne pourrais pas répondre à votre question car je suis rarement devant la télévision. Vous êtes en tournée à l'Est avec le monologue Naouara. Pourriez-vous nous en parler ? Le monologue Naouara est écrit par Salah Eddine Khelifi. Au départ, c'était une pièce de théâtre, interprétée par plusieurs comédiens, mais pour des raisons de prise en charge, nous nous sommes vu obligés de l'adapter en monologue. Sinon, avez-vous d'autres projets ? Pour le moment, aucun projet. Plus tard, j'espère bien.