Dans la soirée du 13 janvier courant, vers les 22h, les services de la sûreté urbaine de Mazagran, l'agglomération-satellite de la ville de Mostaganem, sont informés, par téléphone, qu'une personne qui venait d'être poignardée, était affaissée, baignant dans une mare de sang, quelque part sur la rue Achoura de la petite ville. Dépêchés sur le lieu indiqué, les policiers constatèrent effectivement, que ladite victime y gisait après avoir été mortellement blessée. Il s'agissait du dénommé B. B., un homme de 34 ans, qui venait de succomber vraisemblablement aux coups d'arme blanche lui ayant été assénés en différentes parties du corps. Aussitôt le corps inanimé évacué sur la morgue de l'hôpital Che Guevara, aux fins d'autopsie, les investigations sont entreprises en vue de l'identification du présumé agresseur. Des recherches qui avanceront particulièrement vite. En effet, le présumé auteur du crime n'était personne d'autre que l'acolyte de la victime, le dénommé A. A., âgé de 27 ans. L'enquête révèlera que les deux compères étaient ensemble, occupés à consommer du vin, dans un recoin de la même rue où a eu lieu le drame. Au fur et à mesure de la discussion, les esprits s'échauffent, le ton et les répliques avec. De la confrontation verbale, l'escalade déborde sur la correction physique. Parfois dramatique, à l'instar du cas occurrent.