Création d'une nouvelle association à Béni-Saf La cité minière de Béni-Saf se distingue, ces jours-ci, par la création d'une nouvelle association qui vient d'enrichir le champ culturel. Il s'agit de l'association Promotion pour la culture, avec à sa tête une femme. Zahira Guelaï, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, nous a confié que l'idée a germé suite au constat amer sur le plan culturel mais aussi et surtout pour répondre à une nécessité, celle de redonner à la culture sa place. “Béni-Saf est un réservoir intarissable de jeunes talents, comédiens et autres d'artistes anonymes qu'il faudra tout simplement exploiter à bon escient”, appuiera la présidente de cette association qui s'engage à œuvrer pour redynamiser l'activité culturelle. Donner une nouvelle impulsion au tourisme local est l'autre raison de la création de cette association. M. LARADJ Un nouvel espace dédié au livre à Tlemcen Un nouvel espace culturel est né à Tlemcen. Il s'agit d'une nouvelle librairie couvrant une superficie de 300 m2 dédiée au livre, inaugurée dimanche au centre-ville en présence de nombreux intellectuels et citoyens. Au moment où la plupart des librairies précédemment en activité se sont reconverties en pizzerias, restaurants et autres commerces lucratifs, c'est un véritable pavé dans la mare qu'a lancé Alili Tarik, le fils de l'un des plus anciens libraires de Tlemcen (1947), le défunt Alili Abdelkader à qui un hommage posthume a été rendu à l'occasion de ce évènement. Des centaines de livres et revues en langues nationale et française sont proposés aux lecteurs qui auront l'occasion aussi de prendre part plusieurs fois par an dans cet espace convivial à des causeries culturelles, concours de dessin, séances de dédicaces, etc. B. Abdelmadjid Hommage à Batna à Mahmoudi Mohamed Lamine Ceux et celles qui l'ont côtoyé, lui reconnaissent une qualité disparue : la modestie. Ancien étudiant à l'université de Constantine (licence en lettres françaises), Miminou était de la bonne école. Enseignant au lycée, puis à l'Université de Batna ; si une bonne partie de ses amis, ne sont ni universitaires, ni enseignants, ni des diplômés, Mohamed Lamine avait un côté ami du peuple. Son bénévolat lors des mois de Ramadhan et ses contributions gratuites à plusieurs occasions, faisait de lui l'ami et le frère de tous. Père de trois enfants, il décéda le 12 février 2011 suite à une langue et douloureuse maladie. Ayant attendu que les officiels prennent en charge au moins une soirée hommage ou commémoration, ne voyant rien venir, et à l'initiative de l'Association des amis de l'art et de la culture (Batna), mais aussi d'un grand nombre de jeunes et amis du défunt Miminou, la salle de spectacle de la Maison de la Culture de Batna a abrité une soirée artistique où un vibrant hommage fut rendu à feu Miminou. M. Rahmoune, un des principaux organisateurs, nous a parlé d'une proposition qu'il va soumettre dans les jours qui viennent afin que les responsables de la ville entreprennent une action digne de cet enfant des Aurès. RACHID HAMATOU