Une semaine après son lancement, l'initiative Nabni (Je construis) connaît un engouement certain des internautes ; que ce soit directement sur son site ouvert au grand public où via la page facebook de l'initiative. Du coup, les propositions de mesures visant à permettre l'émergence d'une Algérie nouvelle, n'ont pas manqué à cette première semaine dédiée au thème : “La jeunesse et les générations futures”. Le groupe Nabni, comme convenu, a publié les 10 premières mesures (hebdomadaires) retenues sur ce thème précis. Les idées en marche, le groupe Nabni est, de fait, bien parti pour atteindre l'objectif assigné à son initiative, en l'occurrence celui d'aboutir au 5 juillet 2012, à au moins 100 mesures, tous domaines confondus. Ces mesures sont réalisables en douze mois, du 5 juillet 2011 au 5 juillet 2012. Le but recherché étant de permettre à toutes les franges de la société de participer, par leurs idées respectives, à faire sortir l'Algérie de la crise, de gestion notamment, et à même de se défaire définitivement de la bureaucratie. Le choix de l'échéance n'est guère fortuit. Le lancement officiel de ce plan des 100 mesures, prévu le 5 juillet 2012, coïncidera tout simplement avec la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance. Le groupe Nabni compte ainsi collaborer à la libération de l'Algérie, cette fois-ci, du joug de… la bureaucratie ! L'idée majeure retenue pour la première semaine porte sur la mise en place d'un fonds Algérie-2050, dont les principes d'allocation, de gouvernance, de transparence et de non-utilisation avant le 1er janvier 2050 seront inscrits dans la Constitution, et dont le contrôle relèvera de l'Assemblée populaire nationale. Un projet qui revêt une importance capitale, même s'il s'inscrit dans le long terme. Il s'inspire du modèle norvégien, le fonds des générations futures. “Seule une fraction des revenus (et en aucun cas le principal) de ce fonds pourra être investie dans le cadre de projets de long terme qui devront bénéficier aux générations de l'après-pétrole”, insiste toutefois l'internaute de Nabni. “Ce fonds sera en partie alimenté par une fraction des excédents budgétaires actuellement alloués au Fonds de régulation des recettes, ainsi que par une partie des revenus d'exportation d'hydrocarbures”, note-t-on encore. Pour le court terme, l'on retient parmi les mesures proposées, essentiellement, celle traitant de la gestion de l'université, cette institution qui connaît, sans cesse, des zones de turbulences non négligeables. à ce titre, il est proposé “la mise en place d'un fonds Ibn-Khaldoun pour la mobilité estudiantine, à l'intérieur du pays, en débutant par la mobilité des étudiants des wilayas du Sud et des universités des villes de taille moyenne, pour des séjours d'une année dans les grandes universités. Ce programme sélectif sera progressivement étendu pour favoriser les échanges entre universités maghrébines”. La facilitation de l'insertion sur le marché du travail, par la réduction de la durée du Service national à 12 mois ; l'extension du dispositif actuel pour exonérer de charges sociales et d'impôt sur le revenu global (avec plafond), pendant une période de deux ans, tout nouvel affilié à la Cnas de moins de 35 ans ; l'aide au financement des formations complémentaires (langues, compétences de recherche d'emploi) ; et le renforcement du système de conventions de stages, sont autant d'autres propositions suggérées par des Algériens, porteurs d'idées, au groupe Nabni. L'on parle également de l'amélioration de la qualité de vie des étudiants, à commencer par la revalorisation de leur bourse. Pour plus de détails sur les propositions formulées, nos lecteurs sont invités à consulter le site Web du groupe : nabni2012.org, ou sa page facebook.