Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Convention entre le ministère de l'Industrie pharmaceutique et le HCLA pour la réalisation du premier dictionnaire de terminologie pharmaceutique    Tenue à Moscou des travaux de la 5e session des consultations politiques algéro-russes    Le Groupe A3+ condamne "vigoureusement" l'agression militaire sioniste contre la Syrie    Festival international de la poésie arabe classique: plus de 40 poètes et poétesses attendus à Biskra    Sonelgaz: une délégation irakienne sollicite le soutien de l'Algérie au secteur de l'énergie en Irak    Le chanteur malien Amadou Bagayoko n'est plus    Plaque commémorative au Consulat général d'Algérie à Tunis: un hommage aux moudjahidine et aux chouhada de la Révolution    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    Brèves    Pêche: Toutes les facilités seront assurées pour encourager les producteurs d'alevins et d'aliments pour poissons    Santé: signature d'une convention entre l'INSP et la SADME    Réunion du Gouvernement: plusieurs secteurs examinés    Sahara Occidental: la solution passe par un référendum équitable et transparent    La Fifa organise un séminaire à Alger    Coupe de la Confédération africaine: qualification du CS Constantine en demi-finale, un exploit historique pour le club    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La force et la détermination de l'armée    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Le MSP veut plus de soutien    Fini le stress hydrique    Les opérateurs parlent de leurs problèmes    Le Parlement persiste et signe    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    14.000 projets pour relancer l'économie    Lancement de la phase finale de l'élection des membres du Parlement de l'enfant algérien (2025-2027)    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Qualification historique du CSC aux demi-finales de la Coupe de la CAF : une nuit inoubliable à la ville des "ponts suspendus"    Contre une militarisation par Israël de l'aide humanitaire à Ghaza    Assimi Goïta est-il le disciple du Makhzen ?    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    Ooredoo participe à l'événement technologique ''Connected Algeria 2025''    Le 8 avril 1871, Cheikh Belhaddad proclamait l'insurrection contre le colonialisme français    Le classement des meilleurs buteurs des qualifications en Zone Afrique    Arsenal corrige le Real Madrid et prend une belle option pour les demies    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    Foot: La première réunion du nouveau Comité exécutif de la CAF le 26 avril à Accra (GFA)    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    «Pigeon voyageur» dans l'histoire du cinéma algérien    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le SNMG à 10 000 DA ?
Principal Point à l'ordre du jour de la Tripartite
Publié dans Liberté le 09 - 10 - 2003

Les travailleurs s'attendent à un rattrapage significatif en matière de pouvoir d'achat.
La tripartite (gouvernement, UGTA et patronat), prévue pour aujourd'hui et demain, aura à débattre plusieurs questions et à s'entendre sur les grandes lignes de la stratégie nationale de développement économique et sociale. La rencontre de ce week-end intervient quelques semaines après la tenue de la bipartite qui a abouti à une série de mesures, dont le principe d'une revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG), actuellement de 8 000 DA. Pour rappel, la bipartite comme la tripartite a été précédée d'une série de consultations avec le patronat privé. L'ordre du jour adressé aux partenaires sociaux du gouvernement, l'UGTA et les syndicats du patronat privé, porte sur 10 points, dont la revalorisation du salaire national minimum garanti. Une récente étude, commandée par l'UGTA à un groupe de spécialistes de l'ONS à la retraite, a montré que les besoins incompressibles d'une famille ouvrière, composée de sept personnes — un couple, cinq enfants, dont trois scolarisés et un bébé —, exigent un budget mensuel minimum de 23 296,21 DA. Le choix d'une famille de sept personnes, ont expliqué les spécialistes, résulte des données du recensement général de 1998 et du rapport national sur le développement humain pour l'année 2001 établi par le CNES. Elle fera partie des documents de base et de référence, sur lesquels l'UGTA compte s'appuyer, pour exiger de ses partenaires un SNMG de 15 000 DA. Hier encore, l'UGTA était en train de peaufiner la stratégie à adopter.
Jusqu'où ira le compromis ? Un consensus semble se dessiner autour d'une augmentation minimale de 2 000 DA pour porter le SMIG à 10 000 DA. Pour rappel, l'augmentation des salaires de la Fonction publique de 15% et du SNMG de 6 000 DA à 8 000 DA ont nécessité une enveloppe de quelque 100 milliards de DA. Le patronat privé ne donne pas l'impression d'être contre ce principe. Mais il avance des préalables. “Qui supportera le relèvement des salaires ?”, s'interrogent-ils. Pour eux, il n'est pas question de gonfler davantage les charges, jugées déjà trop lourdes, de l'entreprise.
Du coup, le gouvernement est interpellé sur la nécessité de revoir à la baisse certains impôts et charges sociales. Le président de la CAP considère, en effet, que la question de l'augmentation des salaires nécessite des mesures d'accompagnement. C'est que, pour les organisations patronales, l'entreprise algérienne évolue dans un environnement très contraignant. L'ouverture commerciale, prévue dans l'accord d'association signé et la prochaine adhésion de l'Algérie à l'OMC, programmée pour l'année prochaine, aura des répercussions négatives sur le devenir de l'entreprise algérienne. Du coup, sa mise à niveau et celle de l'environnement deviennent une nécessité absolue. Cette mise à niveau, comme le revendiquent les acteurs économiques, doit être adossée à une stratégie sectorielle. En attendant la mise en place de cette stratégie, les opérateurs économiques souhaitent que les pouvoirs publics mettent un peu d'ordre dans la sphère commerciale, caractérisée par un marché informel qui prend une proportion alarmante. En effet, l'appareil de production nationale souffre de la concurrence déloyale engendrée par l'ampleur du marché spéculatif pratiquée au grand jour. La proposition d'un pacte économique et social, devant régir le champ socio-économique pour une période donnée, avancée par l'UGTA au début des années 1990 et reprise par le Conseil national économique et social, suscite un écho favorable.
Les organisations patronales souhaitent tout de même qu'“une structure décisionnelle soit mise en place”. Pour cause, affirment-elles, plusieurs questions inscrites à l'ordre du jour de cette tripartite, concernant les banques, le foncier… ont été déjà discutées, lors de la dernière tripartite. Des groupes de travail ont même été mis en place. Malheureusement, “les résultats des groupes de travail sont quelque part dans les tiroirs”, souligne le patronat.
Meziane rabhiLa tripartite (gouvernement, UGTA et patronat), prévue pour aujourd'hui et demain, aura à débattre plusieurs questions et à s'entendre sur les grandes lignes de la stratégie nationale de développement économique et sociale. La rencontre de ce week-end intervient quelques semaines après la tenue de la bipartite qui a abouti à une série de mesures, dont le principe d'une revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG), actuellement de 8 000 DA. Pour rappel, la bipartite comme la tripartite a été précédée d'une série de consultations avec le patronat privé. L'ordre du jour adressé aux partenaires sociaux du gouvernement, l'UGTA et les syndicats du patronat privé, porte sur 10 points, dont la revalorisation du salaire national minimum garanti. Une récente étude, commandée par l'UGTA à un groupe de spécialistes de l'ONS à la retraite, a montré que les besoins incompressibles d'une famille ouvrière, composée de sept personnes — un couple, cinq enfants, dont trois scolarisés et un bébé —, exigent un budget mensuel minimum de 23 296,21 DA. Le choix d'une famille de sept personnes, ont expliqué les spécialistes, résulte des données du recensement général de 1998 et du rapport national sur le développement humain pour l'année 2001 établi par le CNES. Elle fera partie des documents de base et de référence, sur lesquels l'UGTA compte s'appuyer, pour exiger de ses partenaires un SNMG de 15 000 DA. Hier encore, l'UGTA était en train de peaufiner la stratégie à adopter.
Jusqu'où ira le compromis ? Un consensus semble se dessiner autour d'une augmentation minimale de 2 000 DA pour porter le SMIG à 10 000 DA. Pour rappel, l'augmentation des salaires de la Fonction publique de 15% et du SNMG de 6 000 DA à 8 000 DA ont nécessité une enveloppe de quelque 100 milliards de DA. Le patronat privé ne donne pas l'impression d'être contre ce principe. Mais il avance des préalables. “Qui supportera le relèvement des salaires ?”, s'interrogent-ils. Pour eux, il n'est pas question de gonfler davantage les charges, jugées déjà trop lourdes, de l'entreprise.
Du coup, le gouvernement est interpellé sur la nécessité de revoir à la baisse certains impôts et charges sociales. Le président de la CAP considère, en effet, que la question de l'augmentation des salaires nécessite des mesures d'accompagnement. C'est que, pour les organisations patronales, l'entreprise algérienne évolue dans un environnement très contraignant. L'ouverture commerciale, prévue dans l'accord d'association signé et la prochaine adhésion de l'Algérie à l'OMC, programmée pour l'année prochaine, aura des répercussions négatives sur le devenir de l'entreprise algérienne. Du coup, sa mise à niveau et celle de l'environnement deviennent une nécessité absolue. Cette mise à niveau, comme le revendiquent les acteurs économiques, doit être adossée à une stratégie sectorielle. En attendant la mise en place de cette stratégie, les opérateurs économiques souhaitent que les pouvoirs publics mettent un peu d'ordre dans la sphère commerciale, caractérisée par un marché informel qui prend une proportion alarmante. En effet, l'appareil de production nationale souffre de la concurrence déloyale engendrée par l'ampleur du marché spéculatif pratiquée au grand jour. La proposition d'un pacte économique et social, devant régir le champ socio-économique pour une période donnée, avancée par l'UGTA au début des années 1990 et reprise par le Conseil national économique et social, suscite un écho favorable.
Les organisations patronales souhaitent tout de même qu'“une structure décisionnelle soit mise en place”. Pour cause, affirment-elles, plusieurs questions inscrites à l'ordre du jour de cette tripartite, concernant les banques, le foncier… ont été déjà discutées, lors de la dernière tripartite. Des groupes de travail ont même été mis en place. Malheureusement, “les résultats des groupes de travail sont quelque part dans les tiroirs”, souligne le patronat.
M. R.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.