Lors de sa dernière visite, début octobre, en France, le président Bouteflika a refusé que l'ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed Ghoualmi, prenne part aux audiences qu'a accordées le chef de l'Etat aux responsables français. Mais, ces derniers n'ont pas laissé le choix au locataire du palais d'El-Mouradia, puisqu'ils ont imposé la présence du diplomate algérien. Les Français ont tenu à faire respecter les usages protocolaires convenus selon la formule 1+5. Cette formule exige traditionnellement la présence du ministre des Affaires étrangères, de l'ambassadeur, du ministre de la Culture, d'un représentant du consulat et d'une personne désignée au choix parmi les membres de la délégation du pays reçu. Evidemment, Bouteflika s'est plié à la volonté des Français. Reste la question de savoir pourquoi le Président a voulu exclure l'ambassadeur algérien.