Après l'euphorie qui a suivi la proclamation des résultats du bac avec un taux de réussite de 62,45%, les langues commencent à se délier pour contester ou relativiser la “réussite”. Sur les réseaux sociaux, certaines d'entre elles n'hésitent pas à comparer ces résultats à ceux des consultations électorales avec des chiffres fictifs. Le CLA, premier syndicat du secondaire à réagir, lie le “succès” au fait que les épreuves étaient à la portée des élèves faibles, en plus des consignes de “tolérance” données aux correcteurs. Le CLA, qui ne veut pas jouer au rabat-joie, avertit néanmoins sur le risque de surcharge qui se produira au niveau des universités et des lycées pour les élèves admis au BEM.