“Profondément choqués” par l'ampleur des attaques qui ont frappé la Norvège et qui a fait plus de 90 morts, de nombreux pays et organisations internationales condamnent ces actes de barbarie, et assurent leur soutien aux Norvégiens dans ce “moment difficile”. Pour le président américain, Barack Obama, la double attaque survenue à Oslo vient “rappeler à toute la communauté internationale l'enjeu d'empêcher de tels actes de terrorisme et la nécessité de coopérer dans le domaine du renseignement” : “Nous sommes avec eux et nous leur fournirons toute l'aide possible.” La solidarité avec le peuple et le gouvernement norvégiens est partagée par plusieurs pays et organisations internationales. “Nous sommes aux côtés du gouvernement norvégien et de la population norvégienne”, a déclaré la chancelière d'Allemagne, Angela Merkel. Pour le Premier ministre britannique, David Cameron, qui s'est déclaré “révolté” par les attaques d'Oslo, ces actes “rappellent les menaces terroristes auxquelles nous sommes confrontés”. Dans sa lettre adressée au Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, le président français Nicolas Sarkozy a, de son côté, condamné “avec la plus grande fermeté cet acte odieux et inacceptable”. Le président russe Dimitri Medvedev a qualifié cette attaque de “monstrueuse”. “Nous condamnons dans les termes les plus fermes ces crimes monstrueux, pour lesquels il ne peut y avoir aucune justification”, a dit le président russe dans un télégramme de condoléances adressé au Premier ministre norvégien, publié sur le site du Kremlin, tout en assurant son voisin “de son authentique solidarité dans ces heures sombres”. “Je suis convaincu que ceux qui ont organisé et perpétré ces crimes insensés seront traduits en justice et condamnés à une peine méritée”, ajoute le président russe. Même son de cloche chez le Premier ministre canadien Stephen Harper, et le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi qui s'indignent de ces attaques. Ces dernières ont également soulevé l'indignation du président polonais Bronislaw Komorowski qui s'est dit lui aussi “choqué”, mot également employé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Premier ministre australien, Julia Gillard, dans leurs réactions à ces attentats, qualifiés de “tragédie nationale” par le gouvernement norvégien. Pour sa part, le président de l'Union européenne (UE), Herman Van Rompuy, a condamné “ces actes de lâcheté pour lesquels il n'y a aucune justification”. Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, qui qualifie ces attaques d'“actes odieux” n'a pas manqué, à son tour, de présenter ses condoléances “au gouvernement norvégien, au peuple norvégien, aux familles et aux proches de tous ceux qui ont été les victimes de ces actes cruels et lâches”. Plusieurs autres pays ont condamné d'une seule voix “le carnage” survenu en Norvège comme l'Autriche qui a dénoncé une “attaque sournoise” et proposé “aide et soutien” aux Norvégiens ou encore la Chine et la Roumanie ou l'Irlande, qui, elles aussi, n'ont pas manqué d'exprimer leur indignation face à ces actes terroristes qui frappent pour la première fois le royaume scandinave. L'attentat à la bombe et la fusillade qui ont frappé Oslo ont également suscité des condamnations similaires dans plusieurs pays latino-américains, comme le Brésil, le Mexique, l'Argentine, le Chili, la Colombie, le Costa Rica ou encore le Guatemala. La vague d'indignation internationale soulevée par ce triste évènement se poursuivant, de nombreux chefs d'état et de gouvernement convergent par ailleurs, vers l'importance de la coopération contre le terrorisme. L'ampleur des attaques terroristes survenues vendredi dernier, au royaume scandinave, connu jusqu'alors comme l'un des pays les plus paisibles au monde, nous rappelle inévitablement les attaques du 11 septembre 2011 ayant frappé les états-Unis. Mais à la différence que, cette fois-ci, l'auteur est un Norvégien se revendiquant comme étant un fondamentaliste chrétien de droite et islamophobe…