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Bush en perte de vitesse
Les Américains ont perdu 32 soldats en une semaine en Irak
Publié dans Liberté le 11 - 11 - 2003

En s'attaquant à l'Irak, le président US aurait commis l'erreur qu'il ne fallait pas faire. George Bush n'a plus la cote auprès du peuple américain, si l'on se fie aux résultats des sondages. Selon le dernier en date, réalisé par l'hebdomadaire Newsweek, la politique irakienne du locataire du bureau ovale est désapprouvée par plus de la moitié des Américains.
La semaine sanglante, qui a coûté la vie à trente-deux militaires US à la suite des attaques de la résistance irakienne, n'a pas manqué de se répercuter sur la cote de popularité du président américain, qui a perdu plus de vingt points en six mois dans les sondages. Il est aujourd'hui très éloigné des 70% d'opinions favorables du mois d'avril. En effet, 51% des Américains désapprouvent la politique irakienne de George Bush. Dans ce même ordre d'idées, 75% des personnes interrogées craignent un enlisement à long terme de l'armée américaine en Irak, alors que 60% d'entre elles trouvent que trop d'argent a été dépensé dans cette opération. Le plus grave est que plus de la moitié pensent que l'administration Bush s'est engagée dans la guerre en Irak sans avoir préparé au préalable un plan de gestion de l'après-guerre. Au vu de l'accroissement du nombre des attentats antiaméricains ces derniers jours, avec l'enregistrement de perte en vies humaines au quotidien, le patron de la Maison-Blanche aura toutes les peines du monde à redorer son blason. Les quatre soldats US tués durant ces dernières quarante-huit heures portent à cent cinquante-six le nombre de militaires américains morts dans des opérations de la résistance irakienne. Il faut reconnaître que peu de monde avait prévu une telle escalade, bien que Saddam Hussein eût promis l'enfer aux Américains. Peu de crédit avait été accordé à ses menaces après la rapide chute de la capitale irakienne entre les mains des marines et autres GI's. La thèse du retrait tactique pour mieux organiser la résistance avancée par certains observateurs est plus crédible au vu de l'évolution des choses. Aujourd'hui, la situation sécuritaire est devenue quasiment ingérable pour le Pentagone. Ce qui est également gênant pour les Etats-Unis et leur allié britannique est l'absence de preuves jusqu'à maintenant démontrant la possession d'armes de destruction massive par l'Irak, principale raison invoquée par les coalisés pour imposer cette guerre à Bagdad.
En six mois de recherches, les mille quatre cents experts américains déployés sur le territoire irakien par le département d'Etat US n'ont rien découvert de concret, en mesure d'incriminer le régime du président irakien déchu. En somme, c'est une guerre injuste qui a été imposée au peuple irakien, dans le but, désormais évident, de déchoir Saddam Hussein qui constituait une entrave aux desseins américains dans cette région du monde. C'est au tour de George Bush de récolter les fruits de sa “tromperie” vis-à-vis du peuple américain. Le second mandat à la Maison-Blanche, qui lui semblait promis, est de plus en plus incertain. Il serait, ainsi, sur les traces de son père, victime lui aussi d'une guerre contre l'Irak, qui avait plié bagages pour rentrer au Texas après seulement quatre années à Washington.
K. A.


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