La France n'a “aucune indication” sur des liens entre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et la rébellion touarègue dans les combats dans le nord du Mali, selon l'entourage du ministre à la Coopération, Henri de Raincourt, après que Bamako eut assuré du contraire. “Il est difficile de vérifier les informations compte tenu de la situation au nord du Mali. Nous n'avons aucune indication sur des liens éventuels qui uniraient Aqmi à la rébellion”, a-t-on souligné de même source. Jeudi, devant le Sénat, Henri de Raincourt, avait affirmé qu'Aqmi n'était pas impliquée dans les combats qui opposent depuis la mi-janvier au Mali des rebelles touaregs à l'armée malienne. “Il faut faire une différence entre les difficultés nées de la situation des Touaregs et des relations avec le pouvoir central et (celles nées) de la situation d'Aqmi. Ce n'est pas la même chose, d'ailleurs les deux ne collaborent pas ensemble, ne travaillent pas ensemble”, a-t-il déclaré.