La protestation sociale à repris en ce début de semaine à Béjaïa. Pas moins de trois actions, fermetures de routes nationales et un rassemblement devant le siège de la wilaya, des protestations enregistrées avant-hier à travers trois localités différentes de Béjaïa. Au niveau du chef-lieu de wilaya, les habitants du village d'Aït Ali Oumhand, dans la commune de Taskriout ont, dès 8 heures du matin, assiégé le siège de la wilaya, en tenant un rassemblement devant l'entrée principale de cet édifice. Les protestataires exigent à ce que les familles sinistrées pour cause de glissement de terrain lors des dernières intempéries soient relogées dignement et demandent à ce que leur village soit classé zone rouge. Il s'agit de onze familles sinistrées et recensées, dont six ont été recasées au Centre culturel communal durant les précédentes intempéries. Le collectif dudit village a été reçu au cabinet du wali. Même s'ils se montrent insatisfaits “par les promesses sempiternelles du cabinet du wali”, ils ont levé le pied de la protestation. Néanmoins, ils promettent de revenir à la charge après l'assemblée générale des habitants de leur village. Toujours à Béjaïa- ville, les habitants aux Quatre-chemins ont, eux aussi, investi, hier, la rue en fermant la RN12 et la RN9 au niveau des Quatre-chemins. Ils protestent contre l'octroi d'une autorisation de construction à un promoteur immobilier privé. À El-Kseur, les résidents du quartier 5-Juillet ont fermé la RN12 et la RN26 au niveau de leur commune pour réclamer “le bitumage des artères de leur cité.” Pour le maire d'El-Kseur, M. Ouahab Lounis, le marché du bitumage des artères de cette cité est attribué à une entreprise de travaux publics, et les travaux seront lancés d'ici la fin de cette semaine. L. O