La huitième édition du salon national du livre a ouvert ses portes jeudi dernier au Palais des expositions (Safex). Du 12 au 21 du mois en cours, un total de 108 éditeurs proposera ses nouveautés. Inscrit sous le slogan “De la libération au développement”, cet événement est organisé par le Syndicat national des éditeurs du livre (Snel), en partenariat avec la Safex. Le commissaire du salon, Ahmed Madi, ancien ministre de la Communication et auteur, Mohamed Abbou et l'écrivain Amine Zaoui ont procédé à l'inauguration de cette manifestation. Selon M. Madi, le salon est marqué par deux célébrations importantes : “Nous avons choisi ces dates car elles entrent dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie et Yaoum El-Ilm (journée du savoir).” Installés au pavillon El-Bahdja, les exposants proposent des livres divers (religieux, scolaires, cuisine, romans, etc.). D'après le secrétaire général du Snel, Ahmed Boudermine, “les nouveautés concernent le cinquantenaire comme les livres d'histoire, d'autres sur le terrorisme et l'intégrisme de ces dernières années”. Parmi les innovations de cette édition, des chapiteaux, à proximité du pavillon, ont été spécialement conçus pour les petits dans le but de leur faire connaître la magie des livres. “Ce village jeunesse est constitué de stands de lecture, de coloriage et d'écriture. Les enfants auront leur propre espace où ils pourront s'exprimer avec des animateurs”, a indiqué Ahmed Madi. Pour le bonheur des petits, un grand stand a été installé pour la conteuse, Mme Grifou, qui leur fera découvrir chaque jour une nouvelle histoire. “Ces activités culturelles seront animées par le Palais de la culture, les scouts et quelques associations”, a ajouté le secrétaire général du Snel. Outre les ventes dédicaces, des conférences et des rencontres seront tenues quotidiennement à raison de deux séances par jour : la première de 10h30 à 11h30 et la seconde de 15h à 16h. Elles seront animées par des universitaires et des auteurs. Dans la journée d'hier a eu lieu une conférence sur l'édition du livre amazigh. “L'Algérie est en retard. Par exemple au Maroc, ils éditent une moyenne de 3000 titres. Alors que dans notre pays, on retrouve seulement un total variant de 300 à 350 titres”, s'est exclamé le commissaire du salon. Aujourd'hui à 15h, une rencontre sur “la guerre de libération vue par des témoins” sera animée par le journaliste et écrivain Paul Balta (correspondant du journal Le Monde en Algérie entre 1973 et 1978). H M