La CADC devra vérifier l'application des instructions d'Ouyahia. Les délégués partisans du dialogue qui se sont réunis ce week-end, en conclave extraordinaire à Tizi Rached, ont décidé de répondre favorablement à la récente invitation du chef du gouvernement au dialogue sur les incidences et la mise en œuvre de la plate-forme d'El-Kseur. Une décision prise à l'unanimité par les délégués d'une trentaine de coordinations présentes à ce conclave. Bien que l'offre d'Ouyahia, telle que formulée dans le communiqué, est loin de répondre aux exigences posées lors du dernier conclave interwilayas d'Azib-Ahmed, où une réponse favorable sur les six incidences posées à Raffour, a été exigée. Les délégués réunis, hier, n'ont pas caché leur satisfaction à cette réponse qu'ils considèrent comme une victoire importante pour le mouvement citoyen. Sur ce point, Rachid Allouache dira : “le pouvoir a assumé sa responsabilité, nous devons donc assumer la nôtre”. Avec un processus de dialogue estimé comme déjà enclenché depuis quelque temps par déclarations interposées et des incidences considérées, comme ni scellées ni non négociables, les délégués réunis à Tizi Rached ont jugé qu'il reste juste à vérifier l'application des instructions au niveau de la Sonelgaz et de la justice, pour procéder à l'ouverture officielle du dialogue avec le pouvoir. À cet effet, la délégation sera chargée de prendre part à la rencontre avec le pouvoir, à l'effet de dialoguer sur les deux incidences retenues à la révocation des indus élus et à l'amnistie fiscale couvrant la période des évènements de Kabylie aux délégués lors du conclave interwilayas extraor-dinaire qui aura lieu au courant de cette semaine, soit à Béjaïa ou à Bouira. Parallèlement au point concernant le dialogue, le rejet de la prochaine élection présidentielle, inscrit comme deuxième point à l'ordre du jour, a été largement abordé par les délégués qui se sont d'ailleurs mis d'accord sur l'installation dans les prochains jours, d'une commission qui aura pour mission l'élaboration d'un document de rejet des élections qui sera composé d'un volet politique et d'un volet action. Cette option, qui n'a été retenue par l'interwilayas que dans le cas où le processus de dialogue n'aboutit pas, n'a pas été écartée même à présent que l'ouverture du dialogue est décidée. S. L. Les deux ailes de la CICB se réunissent à Seddouk La réunification des rangs au menu Après l'échec de ses maintes tentatives de réconcilier les deux ailes de la CICB, la coordination communale de Seddouk, qui se voulait “neutre” au lendemain de la scission de l'intercommunale, semble réussir, cette fois-ci, la prouesse qui consiste à convaincre les deux parties antagonistes à s'asseoir autour d'une même table, afin d'aplanir toutes les divergences. La proposition des délégués seddoukois qui insistaient sur la nécessité de réunifier les rangs de la CICB, a fini, en effet, par avoir un écho favorable de la part des deux ailes — dialoguistes et antidialoguistes —, puisque les présidences tournantes des deux blocs ont confirmé leur participation au conclave dit de “réunification” qui devait se tenir, hier soir, au centre culturel de Seddouk. K. O.