Le point de presse animé samedi par la Fédération nationale des travailleurs et fonctionnaires du secteur des communes (Snapap, aile Felfoul) a réveillé les vieux démons. La réaction de la Fédération nationale du même secteur, mais affiliée au Snapap aile Malaoui, ne s'est pas fait attendre. “Le bureau dénonce avec vigueur les manœuvres de déstabilisation répétées des pouvoirs publics consistant à mettre en avant un groupuscule de pseudo-syndicalistes s'autoproclamant représentants des travailleurs", note d'emblée le communiqué signé par Aït Khelifa. Et d'accuser le syndicat rival de choisir “la veille de chaque contestation pour informer via les médias lourds avoir négocié les revendications des travailleurs avec le ministère de l'Intérieur. Comme ce fut le cas d'ailleurs pour la dernière grève. Mais sans résultat concret". Ce qui pousse ce syndicat à s'interroger : “Pourquoi le ministère de l'Intérieur ne s'est, à aucun moment, prononcé sur le cours ou les résultats de ces négociations si réellement elles avaient eu lieu ?" Il serait “plus judicieux et convenable", poursuit-il dans le même communiqué, que le département de M. Ould Kablia accepte un véritable dialogue avec les représentants légitimes des travailleurs". Par ailleurs, le conseil national du secteur des communes (FNSC) réitère sa plate-forme de revendications à savoir : le respect des libertés syndicales, révision et unification des statuts particuliers et du régime indemnitaire des communaux, l'intégration des travailleurs contractuels, vacataires et pré- emplois dans leur poste quel que soit leur diplôme, valorisation du point indiciaire à 100%, augmentation des allocations familial à 2 000 DA... Enfin, un appel est lancé aux travailleurs pour “rester à l'écoute de leurs véritables représentants et ne répondre qu'à leurs orientations afin de déjouer toute tentative de désinformation". M. B