Tribunal criminel de Sidi Bel-AbbÈs : 5 ans de prison ferme pour un contrefacteur Z. A. et L. B. S., colocataires âgés respectivement de 36 et 38 ans ont comparu ce jeudi devant le tribunal criminel de Sidi Bel-Abbès pour falsification et mise en circulation de faux billets de banque. Z. A., principal accusé a écopé de cinq années de réclusion criminelle alors que son coaccusé a été acquitté. Cette affaire remonte au mois de février dernier lorsque les policiers ont ouvert une enquête sur la base d'informations faisant état de deux personnes qui s'apprêtaient à écouler de faux billets de banque à Sidi Bel- Abbès. L'enquête diligentée a permis d'identifier et d'interpeller les deux contrefacteurs qui roulaient à bord d'une motocyclette. Lors de leur fouille corporelle, les enquêteurs ont mis la main sur huit faux billets en coupures de 1000 DA et trois autres de 200 DA qui étaient dans les poches de Z. A. et la perquisition opérée dans sa chambre a été aussi concluante, puisque les policiers ont découvert une importante quantité de faux billets de banque représentant 9,5 millions de centimes en coupures de 1000 DA falsifiées. Un micro-ordinateur et une imprimante couleur ayant été utilisés pour la contrefaçon des billets de banque ont été aussi découverts et saisis. Devant la barre, Z. A. a d'emblée avoué être le seul auteur de la falsification des billets banque, non pas pour les mettre en circulation, mais destinés à être des jouets pour sa petite fille. Une déclaration qui n'a pas convaincu le juge. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a rappelé le grave préjudice causé par ces contrefacteurs à l'économie nationale et a requis quinze ans de prison ferme pour les deux coaccusés. L'avocat de la défense a demandé au tribunal criminel les circonstances atténuantes pour Z. A. et a rappelé que son client est chômeur et n'a aucune ressource pour subvenir aux besoins de sa famille. Par contre, il a demandé la relaxe pure et simple pour L. B. S. A. BOUSMAHA 18 mois de prison pour kidnapping Dix-huit mois de prison ferme, tel a été le verdict prononcé, par le tribunal criminel de Sidi Bel-Abbès à l'encontre d'un homme répondant aux initiales M. A., accusé de kidnapping et de tentative de viol sur une jeune fille âgée de 24 ans au moment des faits et actuellement mariée. Selon l'oncle et le cousin de la victime (absents lors de l'audience) qui étaient présents lors de l'enlèvement, la genèse de cette l'affaire remonte à, l'année dernière, lorsque la jeune fille originaire de la localité de Tal Ifassen a été abordée en plein centre de la ville de Sétif par M. A. Ce dernier l'a embarquée à bord de son véhicule et s'est dirigé vers une destination inconnue. Quatre jours après, lors d'un barrage routier dressé sur l'autoroute Est-Ouest, à l'entrée de la localité de Aïn Berd (30 au nord de chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel-Abbès), les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à mettre la main sur l'auteur présumé de ce rapt et libéré la femme. Cette dernière, d'après ses déclarations faites aux éléments de la gendarmerie, elle aurait été kidnappée par M. A. et elle aurait aussi subi une tentative de viol. Appelé à la barre, le mis en cause qui n'a pas pu convaincre les jurés de son innocence, a nié les faits qui lui sont reprochés, notamment la tentative de viol, en expliquant que la victime (absente lors de l'audience) était consentante pour effectuer avec lui le déplacement jusqu'à la wilaya de Tlemcen. Durant l'audience, on saura que M. A. n'était pas étranger à la famille puisqu'il avait demandé la main de la fille victime quelques mois avant les faits et que le père avait refusé. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis cinq ans de prison ferme, alors que la défense a tenté de disculper son mandant, en invoquant le manque de preuves palpables de tentative de viol. A ce propos, l'avocat de la défense a mis en exergue, le fait que lors du trajet, la victime et le mis en cause ont déjeuné et dîné ensemble à Alger et à Oran. Et même lors des haltes effectuées au niveau des stations-service, la victime n'a aucun moment manifesté la moindre gêne ou contrainte. A. B.