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LA CHRONIQUE DE ABDELHAKIM MEZIANI
Demain s'écrit-il à Carthage ?
Publié dans Liberté le 24 - 11 - 2012

La quatrième Guerre punique n'aura pas lieu. Carthage a toujours su renaître de ses cendres. La preuve en est donnée par la présente édition de ses Journées cinématographiques. Une édition qui fait la part belle aux “Ecrans d'avenir", une nouvelle section qui célèbre la jeunesse, ouvre le champ à des expérimentations novatrices et met en scène des propositions esthétiques alternatives.
L'intolérance n'aura pas fait long feu. Et les constantes du rendez-vous arabe et africain du cinéma sont toujours vivaces. L'attachement des jeunes cinéastes au mouvement national tunisien et la position stratégique occupée par la femme dans la société chère à Tahar Haddad ne laissent subsister aucun doute. La Tunisie plurielle a encore de beaux jours devant elle. De quoi conforter la thèse du ministre tunisien de la Culture, soutenant que s'il est encore trop tôt pour que la production cinématographique de son pays investisse et exploite l'extraordinaire potentiel de cette révolution, le nouveau contexte de liberté et des risques qui la menacent ne peut être que propice à davantage de créativité et de rayonnement.
Les mutations politiques et sociales à l'honneur ont ouvert, tout particulièrement aux jeunes, un champ exceptionnel pour expérimenter de nouvelles voies de création: “C'est bien cet élan qui se manifeste avec éclat dans les productions de ces deux dernières années". Témoin attentif de ce qui se passe en Tunisie depuis 1973, je suis en mesure de dire que cet élan est bien antérieur à ce que d'aucuns appellent la Révolution du jasmin. Aux JCC, les jours défilent comme des images et l'engouement depuis des décennies pour le cinéma n'a d'égal que la somptueuse adhésion des jeunes Tunisiens qui font la chaîne devant les guichets des salles obscures.
La réflexion et les débats passionnés y ont toujours occupé une place importante. Mohamed Médiouni, le directeur du festival, est en parfaite symbiose avec son ministre de la Culture, surtout lorsque Mahdi Mabrouk affirme qu'aux JCC l'occasion n'est pas seulement donnée pour voir des films: “On va au plus profond des choses, par les débats, la réflexion, les rencontres, les échanges, ce qui fait du cinéma un espace infini qui donne son rythme et son sens à la vie." Ce qui n'est pas sans rappeler à mon bon souvenir ce slogan cher aux maoïstes français des années 1970, “Quand on aime la vie, on va au cinéma". C'est tant mieux pour le cinéma arabe et africain qui a vraiment besoin de considération, d'une bouffée d'oxygène salvatrice, à un moment où les JCC déclinent une nouvelle section dédiée aux chefs-d'œuvre restaurés, un projet-phare de restitution de la mémoire cinématographique qui aura été, avec la mise en place du socle juridique et international du Fonds panafricain du cinéma et de l'audiovisuel (FPCA), l'une des curiosités de la présente session des JCC.
A. M.
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