Concert au CCA de Paris Le groupe pakistanais Les Enfants de qawwali sous la direction de Subhan Ahmed Nizami, se produira exceptionnellement au Centre culturel algérien, le mardi 18 décembre 2012 à 20h30 (entrée : 13 euros). Le qawwali est chanté par un groupe de musiciens, les textes peuvent être d'auteurs très anciens (Rumi, 1207-1273), comme contemporains (Allama Iqbal, 1877-1938), les langues peuvent être officielles comme le persan et l'arabe ou l'urdu et le sanscrit (hindi), ou des dialectes, purbi, bradj, panjabi... Le mot qawwali vient de “qaul", la parole. Il s'agit des paroles des Saints et des Sages. C'est la responsabilité du qawwal, le chanteur, de transmettre ces paroles au public, à travers les siècles et au-delà des frontières. La technique d'enseignement du qawwali est très moderne, intemporelle et universelle. La musique est entraînante, rythmée sur les pulsations du cœur. En surface, le message est simple. C'est un homme venu de l'Asie centrale en Inde, Amir Khusrau (1253-1325), qui invente cette forme de musique, en s'inspirant de la couleur, des images et des langues locales indiennes. Il transmet un message de paix et d'ouverture vers l'autre dans un contexte mondial de conflits (croisades...) et de crise de confiance envers son prochain. Amir Khusrau fonde la première école de musique en 1276 pour perpétuer son message. Pour cela, il forme 12 jeunes enfants. L'école est connue sous le nom de «qawwal bachche», les enfants de qawwali. C'est une formation spirituelle en plus d'être musicale. Subhan Nizami est le 33e et dernier descendant de cette tradition, gardien de plus de 2 500 textes et raags, dans plus de 8 langues, et de la philosophie des grands qawwals. Festival national du costume traditionnel algérien Le Festival du costume traditionnel algérien s'est ouvert, jeudi dernier au Palais des Raïs –Bastion 23- à Alger. Placé sous le signe “Costumes et costumes citadins", le festival, inauguré par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, se poursuivra jusqu'au 12 décembre. Lors de l'inauguration, une variété de tenues féminines traditionnelles a été présentée. En outre, le festival verra la participation de plus d'une vingtaine de mannequins. Mme Toumi a, par ailleurs indiqué, la classification du costume nuptial de Tlemcen par l'Unesco sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Adila Bendimerad primée au Caire La comédienne algérienne, Adila Bendimerad a remporté le prix de la meilleure actrice de la 35e édition du Festival international cinématographique du Caire qui s'est achevé jeudi, rapporte la presse égyptienne en ligne. Héroïne du film Le repenti du réalisateur algérien Merzak Allouache, Adila Bendimerad a remporté ce prix dans le cadre du concours arabe des longs-métrage romancés. APS