La réforme du système de l'enseignement supérieur a été débattue, hier, par les chefs d'établissement du secteur dans le cadre d'une rencontre nationale de deux jours au sein de l'université Badji-Mokhtar d'Annaba. Cette conférence à laquelle ont été également conviés les responsables de l'Onou vient concrétiser les travaux réalisés par les cadres des différentes universités du pays concernées par l'application, dès cette année, des correctifs à apporter aux programmes d'enseignement et par la mise en place de l'architecture dite Licence master et doctorat (LMD), dans un délai de cinq ans. Le ministre de l'Enseignement supérieur qui a inauguré les travaux de cette conférence a déclaré que son département a bénéficié d'une autorisation de programme quinquennal à l'horizon 2008 d'un montant de 120 milliards de dinars, dans une perspective d'accueil de près de un million d'étudiants. M. Harraoubia a, par ailleurs, annoncé que deux directions ministérielles ont été chargées de peaufiner le projet de création de quatre centres d'encadrement pour des thèses de doctorat, à Béjaïa (informatique) à Constantine (droit), à Oran (sciences économiques) et à Alger (langues). A. A.