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Bureaucratie en Algérie
Care prévient contre le risque d'“une explosion sociale"
Publié dans Liberté le 05 - 02 - 2013

Même les projets initiés ou commandés par l'administration elle-même ne trouvent pas leur concrétisation sur le terrain. C'est le cas de la démarche de simplification des procédures d'investissement initiée par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements avec la SFI - filiale de la Banque mondiale.
Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) estime que “la dé-bureaucratisation est le levier de compétitivité de notre économie le plus évident". Il suffit de compter le nombre de personnes présentes une matinée ou une journée dans un palais de justice pour retirer un extrait du casier judiciaire, ou dans une APC pour demander un extrait de naissance, pour réaliser que, pendant ce temps-là, ces personnes ne produisent pas et ne créent pas de richesses, relève ce think tank, qui a organisé hier à l'hôtel Hilton d'Alger un petit déjeuner-débat sur l'“amélioration du climat des affaires dans son volet dé-bureaucratisation". “Tout le temps qui n'est pas consacré à créer de la richesse affecte notre productivité", affirme Care. Combien de temps de notre journée consacrons-nous “à créer de la richesse ? Quel temps est consacré directement ou indirectement à des procédures bureaucratiques ? Quel est l'impact de la bureaucratie sur notre productivité et sur l'économie en général ?", s'est interrogé Lies Kerrar, président de Humilis Finances.
Ali Harbi, consultant, qui constate l'absence de consensus sur le constat de gravité de la situation bureaucratique du pays, avertit qu'elle (la bureaucratie) risque d'engendrer “une explosion sociale". La situation est d'autant plus grave que même les projets initiés ou commandés par l'administration elle-même ne trouvent pas leur concrétisation sur le terrain. C'est le cas de la démarche de simplification des procédures d'investissement initiée par le ministère des Participations et de la Promotion des investissements avec la SFI - filiale de la Banque mondiale. L'étude, conduite en 2007 et 2008 par la SFI, présentée par Ameur Maher, directeur à MAC Consulting, met en exergue le parcours du combattant du créateur d'entreprises en Algérie.
Pour créer son entreprise en Algérie, relève l'étude, il faut faire 34 déplacements au minimum, durant 6 semaines à 4 mois, selon l'enquête conduite par la SFI. L'étude a décompté 80 documents, souvent redondants, à fournir par l'investisseur. Fréquemment, les mêmes documents sont demandés plusieurs fois. En d'autres termes, le parcours du créateur d'entreprise en Algérie est long, fastidieux, “documentivore" et coûteux. Par ailleurs, l'enquête menée auprès de 200 entreprises de la wilaya de Blida révèle un écart significatif entre la perception de la procédure par les entrepreneurs privés et leurs expériences en la matière, et les résultats des entretiens avec les représentants des différentes administrations. Une démarche pour le reengineering du processus a été proposée, reposant sur une administration “orientée client", facilitatrice, collecte d'information, non-redondance, transfert d'information entre les administrations, un interlocuteur unique... Cette démarche, pourtant initiée par l'administration, en l'occurrence le MPPI, est mise dans un tiroir. Slim Othmani, patron de l'entreprise NCA-Rouiba, rapporte que lorsqu'il avait tenté de relancer le projet, en 2009, chargé par la SFI, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements de l'époque lui avait répondu que le projet était très intéressant, mais qu'il n'arrivait pas à coordonner le travail avec les autres ministères. Un responsable de l'Agence nationale de développement de l'investissement confirme que le projet n'a jamais été mis en œuvre parce que certaines mesures appelaient à des modifications de la loi. Cela n'a pas empêché l'agence d'introduire quelques facilités, entre autres la déclaration d'investissement par interne et l'allégement du dossier de demande d'avantages.
Le responsable de l'Andi évoque la relance du projet. Le premier think tank algérien veut transmettre, à travers cet atelier, un message fort. “Nous pouvons et nous savons simplifier, alors simplifions". D'autant que, comme l'a relevé le président de Care, Slim Othmani, “on est dans une nouvelle ère faite de plus d'ouverture". Ali Harbi plaide pour la mise en place d'une structure, d'un ministère ou d'une task force pour un reengineering du processus administratif. M. Harbi a indiqué que Care avait adressé une lettre au Premier ministre sur la problématique de la bureaucratie.
M R


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