Après avoir vainement interpellé les autorités pour classer la maison des Amrouche à Ighil-Ali comme patrimoine culturel national, en vertu de la loi de 1998, l'association culturelle Taos-et-Jean-Amrouche s'est tournée vers l'Unesco. Pour l'association, le Café littéraire de Béjaïa, qui appuie l'initiative des amis des Amrouche, le temps presse, avant que la maison ne soit perdue à jamais. En juillet 2012, elle a été en partie défigurée par une surélévation, amputant son aspect architectural originel. Le Café littéraire de Béjaïa interpelle, pour sa part, poètes, écrivains et artistes à exploiter l'héritage intellectuel et artistique de Fatma, Taos et Jean Amrouche. L'association contribue à la vie culturelle dans la ville des Hammadides, par des activités contre la politique de l'oubli et pour la valorisation de l'intelligence. L'exécution par balle remplace la décapitation.