Une crème, prétendue cicatrisante, bénéficie actuellement d'une promotion médicale alors qu'elle n'a jamais subi une expertise clinique préalable. Sur l'emballage de cette pommade, fabriquée à base de plantes et de cire d'abeille aux Emirats arabes unis et importée, aucun numéro d'enregistrement du ministère de la Santé n'est mentionné. Ce produit n'a pas fait l'objet de dépôt de dossier d'enregistrement au sein des instances concernées. Pis, cette pommade ne figure pas dans la nomenclature des produits pharmaceutiques du site du ministère. Une chose est certaine, cette crème n'est pas autorisée à être mise sur le marché algérien. Est-il acceptable qu'une pommade, destinée à des indications majeures telles que les brûlures du 3e degré, puisse être commercialisée dans notre pays sans l'autorisation de l'autorité sanitaire ?