Le quotidien belge « Le Soir » précise que l'individu abattu sur l'autoroute A8 le 26 mars est né le 23 octobre 1973 à Nancy et qu'il vivait en Belgique « depuis deux ou trois ans » sans que le Consulat d'Algérie à Bruxelles, consulté par « Liberté » ne puisse confirmer ces affirmations. Le parquet fédéral belge suspecte toutefois Hakim BENLADGHEM d'être proche d'une mouvance terroriste. Fin 2012, le parquet a exécuté deux commissions rogatoires envoyées par les autorités françaises concernant l'homme, toujours marié à une Française, Aisha K. Selon la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Hakim BENLADGHEM pourrait appartenir à une association de malfaiteurs agissant à des fins terroristes. L'enquête a permis de démontrer que l'homme achetait du matériel militaire (gilets pare-balles, kalachnikov, casque muni d'un dispositif de vision nocturne) , des cartouches et divers accessoires comme des viseurs longue distance. L'enquête a également mis en évidence un lien entre le suspect et le vol à main armé, commis dans un restaurant de la Région bruxelloise , le 21 mars dernier. Ce jour-là, Hakim Benladghem aurait réalisé un braquage dans un restaurant anderlechtois pour se procurer les armes détenues sans permis par le restaurateur. Vers 15 heures le 21 mars , un homme , accompagné de deux complices, a fait irruption dans le restaurant en tirant des coups de feu au plafond à l'aide d'une kalachnikov. En soupçonnant Hakim Benladghem de vouloir perpétrer des faits répréhensibles, les enquêteurs belges avaient donc décidé d'arrêter le suspect qui, selon les collègues de « Sud-Presse » était suivi depuis quelques jours. A plusieurs reprises, Hakim BENLADGHEM aurait déclaré qu'il voulait tuer des policiers. Le quotidien bruxellois « Le Soir » ajoute que l'homme n'appartenait pas à un mouvement terroriste mais qu'il s'agirait plutôt d'un « électron libre , comme le tristement célèbre Mohamed Merah». A.M