Hier, au cinquième jour de la grève initiée par le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete-Ugta), les écoles primaires et les CEM étaient toujours fermés. Les élèves ont été renvoyés dès 8h. Le Sete avance un taux de suivi de 95% à travers les 67 communes de la wilaya. Dans une déclaration diffusée hier, les grévistes annoncent que leur mouvement de protestation se poursuivra jusqu'à la régularisation administrative et financière de tous les cas pendants au niveau de la direction de l'éducation de Tizi Ouzou. Ils exigent le paiement de tous les travailleurs omis (permanents et vacataires), le versement des primes de rendement et de scolarité, les allocations familiales, le rappel d'avancement ainsi que les indemnités relatives aux heures supplémentaires. Les protestaires ne comprennent pas le “mutisme et l'entêtement” adoptés par les responsables locaux du secteur quant au règlement définitif du problème salarial des travailleurs. “Si la situation venait à perdurer, la responsabilité incombera pleinement et entièrement à la direction de l'éducation et aux pouvoirs publics qui n'ont jamais dérogé à leur habitude dans la gestion, qui consiste à faire rater les grands rendez-vous aux travailleurs (vacances, rentrée scolaire, fêtes...)”, prévient le Sete. Les représentants des travailleurs n'excluaient pas de recourir à des actions de rue pour se faire entendre. Le 25 janvier prochain, un rassemblement est prévu devant le siège de la wilaya. Les salaires seront-ils versés d'ici là pour éviter aux élèves d'autres journées de “repos forcé” ? Pas sûr. Il semblerait que c'est le nouveau logiciel concernant les dernières augmentations qui est à l'origine du désordre qui règne au service paie de la direction de l'éducation de Tizi Ouzou. A. T.