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12 ans après, Agouni-Arous se souvient toujours du crime impuni
Recueillement sur la tombe de Guermah Massinissa à Béni Douala
Publié dans Liberté le 20 - 04 - 2013

Oublié depuis plusieurs années, le chemin qui mène vers la tombe où fut enterrée, il y a 12 ans, à la même date la première victime du Printemps noir de 2001, Guermah Massinissa, a été à nouveau défrichée par quelques pas, le temps d'une modeste, mais hautement symbolique, cérémonie de recueillement et de dépôt de gerbe de fleurs organisée, jeudi dernier, par l'association Tigawt d'Agouni-Arous, dans la région de Béni Douala.
De l'ambiance commémorative des premières années qui ont suivi le massacre qui a coûté la vie à 126 jeunes de la région en 2001, il ne restait, hier, à Agouni Arous, que la longue chevelure et la barbe fournie de Belaïd Abrika qui n'a pas manqué au rendez-vous, le souvenir d'un Ouyahia venu, en 2005 à la même date, prendre part au recueillement après avoir conclu un marché des dupes, mais surtout le fantôme d'un crime impuni et la mémoire d'une victime qui, comme les 125 autres assassinées dans le sillage de l'embrasement de la région, réclame toujours justice, tant le jugement de ses assassins n'a jamais eu lieu dans un tribunal civil comme réclamé.
Lors d'une prise de parole improvisée sur les lieux, le père de la première victime, Khaled Guermah, qui s'adressait à la cinquantaine de présents dont quelques anciennes figures de la défunte organisation des archs, des membres d'associations ainsi que des anonymes, a tenu à rappeler que de Benaï Ouali jusqu'au martyrs du printemps noir, passant par M'barek At Menguellet, Kamel Amzal, Matoub Lounès et Tahar Djaout, la Kabylie a payé un lourd tribut. “Quels que soient l'ennui et la durée de la nuit, la lumière et la vérité éclaireront le jour, tout cadavre jeté à la mer finit par remonter un jour, c'est un adage plusieurs fois vérifié dans le monde" dira Khaled Guermah qui veut “ne jamais se taire tant que la justice et la vérité n'éclatent pas au grand jour". Sur ce point il y a lieu de souligner que si en effet la Kabylie continue de réclamer justice suite au massacre commis en 2001, elle continue aussi de réclamer la vérité sur les dessous du dialogue qui a eu lieu en 2005 entre les animateurs des archs et le Chef du gouvernement de l'époque, Ahmed Ouyahia.
Ce dialogue à l'issue duquel Abrika et son équipe n'ont pas hésité à crier victoire tout en annonçant que “toutes les revendications de la Kabylie sont satisfaites".
Pour crédibiliser cette déclaration et surtout pour célébrer “la paix retrouvée" entre le pouvoir et la Kabylie par l'intermédiaire de l'équipe conduite par Abrika, le Chef du gouvernement avait même concédé de se recueillir sur la tombe de Guermah Massinissa, mais huit ans après ce geste symbolique accompagné de quelques concessions financières au profit des victimes, les mêmes délégués reconnaissent que la prise en charge de toutes les autres revendications politiques consignées dans la plateforme d'El-Kseur s'est avérée être un pur leurre.
Le refus toujours d'actualité de satisfaire la revendication phare de toute la Kabylie et qui constituait le socle de ladite plateforme, à savoir l'officialisation de tamazight est là pour le confirmer.
S L
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