Il ne se passe pas une journée de championnat de Ligue 1 et 2 sans entendre qu'un tel ou tel entraîneur d'une équipe ait été soit limogé ou ayant présenté sa démission. Le dernier en date fut Rachid Belhout, qui a dirigé avant-hier son dernier match à la tête de la barre technique du CABBA suite à la défaite concédée at home devant l'ASO Chlef. Déjà sur la sellette depuis quelques semaines, l'ancien technicien de l'ESS et de l'USMA, qui devait rencontrer hier les dirigeants du club de la capitale des Bibans pour la résiliation de son contrat, a dû donc quitter le bateau en dépit d'un parcours jugé satisfaisant. C'est en effet le sixième entraîneur en ligue 1 à avoir jeté l'éponge, car il faut savoir que la valse des entraîneurs cette saison a commencé plus tôt, dès la première journée, avec le départ de Abdelkader Amrani de la JS Saoura. Malgré une nette victoire devant l'USM El-Harrach (3-1), ce dernier a toutefois préféré, contre toute attente, rendre le tablier. On a évoqué un problème entre lui et Mohamed Zerouati, l'homme fort du club du Sud, qui aurait tenté de s'immiscer dans son travail, chose que le coach Amrani avait refusé avant d'annoncer sa démission. Il était aussitôt remplacé par Ali Mechiche. Peu de temps après, ce fut au tour de Lyamine Bougherara de lui emboîter le pas. Acculé par les mauvaises performances avec le CRB Aïn El-Fakroun qui venait d'accéder en Ligue 1, l'ancien gardien de but international a fini par se retirer à l'issue de la troisième défaite de son équipe, concédée en autant de matches. Il a cédé sa place à Saïd Hamouche. Toutefois, c'est le départ d'Hubert Velud qui a été le fait marquant en ce début de saison 2013-2014. Bien qu'il ait remporté le titre de champion d'Algérie la saison précédente et une qualification à la phase de poules de la Coupe de la CAF, le coach français s'est vu toutefois signifier sa fin de fonction par les dirigeants sétifiens, qui ont rompu leur collaboration avec lui, justifiant cette séparation par une insuffisance des résultats (l'ESS a été éliminée de la course à la qualification au dernier carré de la Coupe de la CAF), et ce, au lendemain du match nul concédé au stade du 8-Mai-1945 devant le MCO. Il sera remplacé presque un mois après par son compatriote Jean Christian Lang, l'ex-entraîneur de la JSK. Non loin de la capitale des Hauts-Plateaux, un autre entraîneur va payer le prix fort du mauvais départ de son team. Il s'agit de Mourad Rahmouni, le désormais ex-coach du MOB. Bien qu'il ait réussi l'accession avec les Crabes au bout d'une luette sans merci avec des prétendants mieux lotis et expérimentés, l'ancien joueur de la JSK a été toutefois contraint de partir après la défaite concédée par son équipe devant le RCA pour le compte de la cinquième journée. C'est Abdelkader Amrani qui a été finalement désigné à sa place. Le même scénario va se produire dans le club voisin, la JSMB en l'occurrence, puisque Nourredine Saâdi est remercié par la direction du club de la capitale de la Soummam à la suite de la sévère raclée concédée par le onze Béjaoui à Sétif devant l'ESS (5-0). Une défaite qui a été la goutte qui a fait déborder le vase du moment que l'ancien entraîneur de l'USMA était déjà sur la sellette au vu des résultats acquis par les Aït Fergane et consorts depuis l'entame du championnat de cette saison. C'est un Franco-Algérien, Kamel Djebbour, qui a pris "la relève" et qui a dirigé avant-hier son premier match à El-Harrach. Par ailleurs, la Ligue 2 n'est pas pour autant épargnée par le syndrome de la valse des entraîneurs puisqu'ils sont nombreux à avoir fait les frais des mauvais résultats de leurs équipes respectives. On citera le cas de Zohir Djelloul qui a dû quitter la barre technique du NAHD et qui a été supplié par Younès Ifticène, qui venait lui aussi à peine de démissionner de son poste d'entraineur de l'USMB, dirigé maintenant par Mohamed Bouchioua. Idem pour Ali Fergani, l'ancien sélectionneur national, qui a été remercié par les dirigeants du CAB, tout comme Hocine Zekri à El-Khroub et qui fut remplacé par El-Hadi Khezzar, qui venait lui aussi de quitter l'O Médéa et laisser sa place à Abdelhakim Boufenara. On notera également la fin de fonction signifiée au coach roumain de l'US Chaouia, Proudon, lequel a été remplacé par un ancien de la maison, à savoir le Palestinien Saâd Mansour Hadj qui avait déjà effectuer plusieurs passages au club cher au président Abdelmadjid Yahi. Idem pour le coach du MC Saïda, Osman, qui a été demis de ses fonctions pour insuffisance de résultats et qui a été remplacé par Mohamed Mekhazni. Une chose est sûre en tous cas, la valse des entraîneurs, cette saison, risque de dépasser "toutes les prévisions" puisqu'on évoque déjà un record en la matière à ce train-là. F. R. Nom Adresse email