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Trait-d'Union d'Alsace s'unit à l'Association algérienne ADEA
Pour que ressuscite le tapis de Timimoun
Publié dans Liberté le 31 - 10 - 2013

L'atelier Tigurarin forme des femmes du Gourara qui réalisent des tapis à partir de modèles anciens répertoriés au musée d'Alger enrichis par de la création contemporaine
Tissage au fil du temps pour raconter l'histoire de la région du Gourara. Le tapis de Timimoun est bien là et se dresse en patrimoine vivant en guise d'affront contre l'oubli. C'est l'œuvre de l'association alsacienne Trait-d'union, partenaire de l'association algérienne Adea qui dans un geste d'amour et de fraternité mène une croisade contre la déperdition de ce trésor local ressuscité par les tisserandes de Timimoun aux doigts de fées. Mais c'est aussi et surtout cet effort volontaire du couple Jean-Pierre et Marie-Claire Radigue qui se consacre pleinement et avec beaucoup de générosité à ces lieux et ces gens qu'ils chérissent tant.
Chercheurs universitaires, retraités de l'éducation d'Alsace, ces Français, amis de Timimoun, ne lésinent en rien pour entamer des recherches auprès de l'Institut du monde arabe à Paris et ensuite au Musée d'Alger pour récolter le maximum d'informations et de photographies des tapis de Timimoun et de les reproduire ensuite par les tisserandes au niveau local dans le cadre d'un atelier de tissage mis sur pied depuis les années 2000.
L'idée a germé de cet amour inconditionnel que vouait Suzelle Faisant à l'Algérie jusqu'au dernier souffle de sa vie (décédée en 2005). Marie-Claire Radigue reprend le flambeau et se lance avec son mari Jean-Pierre dans une aventure humaine qui transcende toutes les frontières et les différences.
Renaissance du tapis gourari : la CAM d'Adrar ne se sent pas concernée
Rencontrée à Timimoun en marge de la cérémonie organisée par la chaîne hôtelière libano-tunisienne Vendôme qui gère désormais l'hôtel Ksar Massine, Marie-Claire Radigue, aux côtés de Hocine Kadiri raconte ce combat mené contre l'extinction d'un patrimoine ô combien précieux pour les populations locales de toute la région du Gourara. Des sessions de formation sont alors organisées par des professionnels algériens et français qui donnent de leur temps pour perpétuer la tradition sans occulter la modernité. "Je ne tiens pas à ce que notre intervention soit de l'assistanat. Je tiens à transmettre un savoir-faire qui puisse faire revivre le tapis de Timimoun mais aussi et surtout qui puisse permettre aux femmes d'apprendre un métier qui les aide à vivre et à s'épanouir", nous explique Marie-Claire qui n'hésite pas à taper à toutes les portes pour faire entendre sa voix...sauf auprès de la Chambre d'artisanat d'Adrar. Selon de nombreux témoignages des citoyens de Timimoun autant que les représentants de deux associations, le travail de sensibilisation arrive à mobiliser de nombreuses personnes mais ne trouve pas grâce auprès de certains acteurs directement concernés par cette initiative. Celle-ci est pourtant menée avec le concours des Algériens à travers M. Kadiri, président de l'Association des droits de l'enfant et de l'adolescent (Adea) soutenu par sa femme et de nombreux autres particuliers qui sont bien là pour partager ce geste fraternel. Elles sont environ une trentaine à bénéficier jusqu'à présent de formation et d'acquisition de savoir pour permettre à certaines d'être autonomes. "L'atelier de Tigurarin se propose de conjuguer fidélité à la culture zénète et recherche de modernité" lit-on sur le site Web de l'association ( HYPERLINK "http://tusalsace.org" http://tusalsace.org). Il ne s'agit pas de faire uniquement des tapis mais d'accompagner ce travail par de la recherche dans la forme, dans les couleurs, dans les symboles, dans la composition des matières à utiliser.
Ateliers Ayadi Adahabiya : un projet de promotion féminine
Fondés en 1995 par la communauté des sœurs blanches de Timimoun, les ateliers Ayadi Adahabyia (Les mains d'Or), ont toujours eu pour objectifs essentiels la formation et l'accompagnement des jeunes femmes les plus démunies de Timimoun et des ksour environnants. Il s'agissait, au départ, de leur donner une formation de base en couture et en tricot, formation dont elles se serviraient pour des besoins personnels ou familiaux. En 2005, sous l'impulsion des sœurs, certaines jeunes filles souhaitent étendre et diversifier leurs activités à des fins de vente. Une formation en broderie traditionnelle est financée par la Caritas. Soucieuse d'accompagner et de soutenir cet effort, TUS Alsace a immédiatement proposé d'acheter des objets (petits bijoux, macramé, pochettes, petits napperons...). En mars 2012, la communauté des sœurs blanches sait qu'elle devra quitter Timimoun dans un délai assez rapproché et demande à TUS Alsace et à l'Adea de réfléchir à une possibilité de "reprise'' des ateliers. Les deux associations partenaires répondent favorablement, à plus forte raison que l'action de promotion féminine et d'aide au développement des jeunes femmes les plus pauvres cadre parfaitement avec les objectifs des deux associations. Tous ces détails sont consignés dans le site web de l'association. Dès le printemps 2012, la décision est prise et le travail commence...un geste fabuleux.
N. S
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