Captive sans éclats, de Habib Tengour Paru aux éditions Apic, dans la collection Massrah, Captive sans éclats est un ouvrage constitué autour de deux pièces de théâtre : Captive sans éclats suivie de L'impromptu de Tigditt. Captive sans éclats évoque un drame des années 1990. Un vieux couple sans enfant est bouleversé par la venue improviste d'une jeune fille. Est-elle réelle ? Est-elle le fruit d'une imagination révoltée contre la grisaille et l'humiliation du quotidien ? La pièce est un travail de mémoire pour exorciser des démons toujours à l'affût. L'impromptu de Tigditt est une pièce en hommage à Kaki, avec un clin d'œil à Molière. Prix : 200 DA. Noirs en blanc, de Denis Labayle Comment Zola Méké, jeune Africain issu d'une famille démunie, est-il devenu chirurgien à Paris ? Pour faire ses études, Zola, adolescent, est obligé de s'exiler. D'abord à Cuba, puis en Russie et en France. Une ascension sociale terriblement coûteuse : déchirement familial, petits boulots pour survivre, racisme, tiraillement entre l'attrait d'une vie "moderne" et l'emprise de la culturelle originelle. Ce roman est une histoire forte d'amour et d'amitié entre quatre jeunes aux destins divergents, le tout narré d'une plume alerte où l'humour s'invite souvent. Noirs en blanc est une fiction inspirée de témoignages de médecins étrangers travaillant dans des hôpitaux français. Il évoque la fuite des cerveaux d'Afrique, un drame pour notre continent. Prix : 800 DA. Témoignage –10 ans de presse 1962-1972, de Youcef Ferhi Paru aux éditions Dahlab, Témoignage –10 ans de presse 1962-1972 est un ouvrage qui raconte comment est née la presse au lendemain de l'indépendance et dans quelles conditions. "Youcef Ferhi, un grand nom de la presse algérienne participa au lendemain de l'indépendance à la création des premiers quotidiens de langue française Al Chaâb (septembre 1962), Alger ce soir (avril 1964). Mais il est surtout le fondateur d'Algérie-Actualité (octobre 1965), cet hebdomadaire qui détonnait dans la morosité du paysage médiatique de l'époque et dont on attendait avec impatience la sortie chaque semaine", note Brahimi Mohamed El-Mili dans sa préface à propos de l'auteur. Cet ouvrage vient à point nommé "pour combler un vide et surtout remettre en cause pas mal d'idées préconçues et d'affirmations erronées". Youcef Ferhi signera ce livre, aujourd'hui, à partir de 14h au stand des éditions Dahlab au Sila. Crime et infamie de Amar Bentoumi Paru aux éditions Casbah, Crime et infamie du regretté Amar Bentoumi est un ouvrage dans lequel l'auteur – qui a voué toute son existence à la justice et au droit, qui fut après avoir milité activement dans le Mouvement national depuis son jeune âge, le premier ministre de la Justice de l'Algérie indépendante – a mis en œuvre les capacités d'analyse de l'historien (alors qu'il se défend de l'être) et le souci d'exactitude et de fidélité aux événements –personnels et collectifs– du mémorialiste. C'est l'impression qui domine tout au long des chapitres dans lesquels il retrace aussi bien des épisodes vécus que des événements ayant marqué les différentes étapes de la colonisation et de la résistance que lui a opposée sans relâche le peuple algérien. Les Belles lettres de Charlotte Delbo Paru aux éditions Hibr, dans la collection Documents, cet ouvrage s'articule autour de correspondances publiées, depuis 1958 pour la plupart, à propos de faits ou d'articles concernant la guerre d'Algérie. "Alors qu'auparavant, écrit Charlotte Delbo (1913-1985) qui a composé ce recueil, l'indignation explosait en manifestations et en actions collectives...elle n'a plus aujourd'hui le moyen de s'exprimer. Il n'y a plus de vie politique...Privé d'autres moyens d'agir, on écrit des lettres". Parmi les textes rassemblés, certains n'avaient jamais été publiés dans leur intégralité. Prix : 350 DA. Présence de Tahar Djaout, poète Paru aux éditions Barzakh, Présence de Tahar Djaout, poète est un recueil de textes et de dessins recueillis par Amin Khan. Poète majeur et romancier complexe, essayiste et infatigable agitateur d'idées au carrefour des disciplines artistiques, Tahar Djaout a composé une œuvre discrète, exigeante et néanmoins essentielle, saluée par ses pairs. Dans l'ouvrage, on retrouve, notamment, des textes d'Adonis, Aziz Chouaki, Abdelmadjid Kaouah, Abdellatif Laâbi, Salah Guemriche, Habib Tengour, Arezki Metref, etc. Prix : 600 DA. Prophète de l'insoumission de Hmida Layachi Hmida Ayachi a publié, il y a deux ans, Nabiy El-Isyan (Prophète de l'insoumission). Cette année vient de paraître aux éditions Socrate News la traduction vers le français, signée Sarah Haïdar, de cet ouvrage. Dans ce livre, Hmida Layachi relate ses dix années passées avec Kateb Yacine. Il aborde l'auteur de théâtre par le biais de son parcours théâtral, et le croise avec l'histoire du pays, de la fin des années 1970 à nos jours. Outre l'aspect nécessaire du témoignage, Prophète de l'insoumission est un livre qui s'interroge sur l'engagement, en questionnant la vie et le parcours d'un des plus grands écrivains algériens. Prix : 250 DA. La Déchirure d'Ali Kader Paru aux éditions Enag, la Déchirure d'Ali Kader s'intéresse dans ce roman à l'histoire de Lounès et Angelina que le destin a réunis. La Bretagne et la Kabylie sont des régions différentes. Elles se situent dans des pays tout aussi différents qui se rejoignent de par l'histoire qu'ils ont subie. Lounès et Angelina qui habitant à des milliers de kilomètres ne pouvaient pas savoir que leurs destins se croiseront et s'uniront pour en former un couple que beaucoup de gens envieront. Mais les us et les coutumes finiront par les rattraper et leur faire payer leurs effronteries. Les tabous ont la peau dure et précipiteront le couple dans un engrenage tragique. Les enfants, qui devraient être le socle de leur union, finiront par les diviser jusqu'à ce que l'amour se confonde avec la haine. L'Oralité initiatique dans le soufisme littéraire d'Abdelmadjid Aboura Paru aux éditions Houma, l'Oralité initiatique dans le soufisme littéraire du docteur Abdelmadjid Aboura est un ouvrage extrêmement bien documenté qui s'intéresse à l'introduction dans la tradition théosophique de l'islam, l'oralité initiatique "afin de conserver la Parole du Maître et de perpétuer les waridat, gnoses considérées comme hérésies par le juriste orthodoxe Ibn Taymia (1263-1328). (...) le texte littéraire va remplacer le discours théosophique partisan et toute la charge de l'oralité initiatique des maîtres de la Parole va reprendre ses droits puisque la littérature n'engagera pas de procès d'intention contre les tenants des gnoses soufie considérées comme hérétiques". Prix : 340 DA. Mon frère ennemi de Djilali Bencheikh Paru aux éditions Barzakh, Mon frère ennemi de Djilali Bencheikh est une chronique tendre et subtile, parfois cruelle. Ce roman initiatique fait surgir une Algérie inattendue et peu connue, celle de l'intérieur. Incontestablement chargé d'une dimension documentaire où la petite histoire fait vivre la grande histoire, il révèle une société rurale figée dans le sous-emploi et l'analphabétisme, soumise à la violence du système colonial, avant que la Révolution ne vienne bouleverser l'ordre établi. Un souffle épique traverse ce texte, où l'on entend gronder les rumeurs de la guerre d'indépendance. Humour et autodérision sont les ingrédients de ce texte à la désarmante sincérité. Prix : 600 DA. La Nuit aux deux soleils d'Anya Mérimèche Paru aux éditions El Maarifa, la Nuit aux deux soleils de la jeune adolescente Anya Mérimèche, raconte l'histoire d'une orpheline, servante maltraitée parmi ses maîtres. Une jeune femme débordante de courage et de volonté qui se raccroche à la vie par tous les moyens. Une femme qui croit en son destin. Un destin qui la conduira à la couronne. Dans ce roman d'aventure coloré, le style d'écriture est frais. Lambèse, mon destin de Leïla Aslaoui-Hemmadi Paru aux éditions Dalimen, Lambèse, mon destin de Leïla Aslaoui-Hemmadi est un roman qui met en scène Sid-Ali. Sa vie est un enchaînement de drames parce qu'il ne badine pas avec ses principes et son honneur. Et lorsqu'il est emporté par une forte tornade, il ne peut plus reculer. Cela le mènera par deux fois au banc des accusés et par ricochet au pénitencier de Lambèse (Tazoult aujourd'hui). Cette fiction inspirée de faits réels, évoque également l'histoire de notre pays, celle de la guerre de Libération et celle de la "décennie noire". Le Quart de siècle de Mohamed Zeggane Paru aux éditions Dalimen, le Quart de siècle de Mohamed Zeggane rend hommage aux tisserandes et à un savoir-faire ancestral. "Quelles étaient belles les soirées passées derrière le métier à tisser ! Les femmes se transformaient complètement. Leur savoir-faire était immense. Comme l'ensemble d'un orchestre symphonique, elles exécutaient une véritable partition Elles tiraient, de leurs doigts longs et fragiles de fées, les fils du métier, de la même manière que la Muse Euterpe, déesse de la musique, tirait sur les cordes de sa superbe lyre. Et comme par ravissement, on croyait entendre sortir de leurs mains d'artistes, un son dont la musicalité caressait les sens et invitait au voyage." Nom Adresse email