Ils réclament des salles ou autres espaces pour poursuivre leur stage pratique. Les 600 étudiants de 1re ,2e, 3e, 4e et 5e années de chirurgie dentaire de l'université Ferhat-Abbès sont depuis plusieurs jours en grève illimitée. Les responsables du département de médecine ainsi que ceux du CHU n'ont, depuis le début de l'année universitaire, pu trouver un espace où les dentistes poursuivront leur stage pratique. Après avoir libéré les locaux de l'ex-ITE qui a été restitué au secteur de l'éducation nationale, les étudiants attendent toujours une solution à leur problème. La direction du CHU et celle de l'université Ferhat-Abbès se rejettent la balle. Le recteur de l'université a catégoriquement refusé d'ouvrir les salles de TP au public à cause du principe de non-violation de la franchise de l'enceinte universitaire. Les étudiants disent qu'ils ont été autorisés à y suivre des stages théoriques. La deuxième option, à savoir le dispatching des étudiants à travers les polycliniques de la wilaya, pose un véritable problème de suivi. "On nous a proposé cette solution, cependant outre le problème de transport auquel nous serons confrontés, nous ne pourrons pas bénéficier du suivi et de l'encadrement de nos maîtres assistants", a affirmé une étudiante qui a pris attache avec notre bureau régional. "Au lieu de répondre à nos doléances et de trouver une solution à ce problème qui perdure, un responsable du CHU n'a pas mâché ses mots pour dire à un groupe de délégués qui nous ont représentés : ‘Allez vous plaindre auprès des deux ministères!' ", a affirmé un autre étudiant. En dépit des pannes répétées dues à la vétusté du matériel, notamment les fauteuils dentaires datant des années 1970, le service, qui depuis le début des années 1990 a élu domicile à l'ex-institut de formation des enseignants, assurait des soins spécialisés dont des séances de radiothérapie pour les malades programmés. Il a été fermé à la fin de l'année universitaire écoulée, sans pour autant qu'on pense à une autre solution. Ainsi, les étudiants ne peuvent exercer leur stage pratique indispensable pour la validation de leur diplôme. Le service, qui a été réalisé au pôle universitaire El-Bez à coups de milliards et qui dispose de cliniques et d'un matériel médical sophistiqué, est toujours inexploité. "Nous n'avons pas demandé d'ouvrir le restaurant, mais nous voulons avoir une bonne formation et profiter de la compétence de nos professeurs, dont les connaissances sont à jour", a conclu une étudiante. F. S Nom Adresse email