Quand on examine de près les projections liées à la transition démographique en Algérie à l'horizon 2020, les Hauts-Plateaux verront leur population atteindre environ 13 millions d'habitants, la population du Sud avoisinera 8 millions. Tous les spécialistes, de même que les pouvoirs publics s'accordent à dire que les obstacles à l'accès au foncier industriel constituent la contrainte majeure pour l'expansion de l'investissement productif en Algérie et à la relance de la dynamique économique d'ensemble. "Libérez le foncier industriel, cassez les verrous ! Sur les 35 000 dossiers d'investissement reçus par les Aniref, seuls 15 600 (50%) ont été examinés. Le rythme est trop lourd", avait déclaré récemment le Premier ministre lors de la rencontre qui a regroupé le gouvernement et les walis. Quand on examine de près les projections liées à la transition démographique en Algérie à l'horizon 2020, les Hauts-Plateaux verront leur population atteindre environ 13 millions d'habitants, la population du Sud avoisinera 8 millions avec comme avantages d'immenses territoires non occupés utilement, fertiles et recelant d'énormes richesses du sol et du sous-sol. Quant aux zones côtières, où toutes les industries sont concentrées, et où, selon les mêmes projections démographiques, la population sera de 22 millions, le foncier industriel en superficies limitées est souvent détourné de sa vocation pour en constituer l'objet de spéculation et d'érection de promotions immobilières au gré du clientélisme politique et de l'enrichissement des tenants de "l'ordre établi". Au demeurant, M. Sellal a instruit les 48 walis pour créer des zones d'activité. "Si vous pouvez le faire dans chaque commune, faites-le et assainissez l'ensemble des actifs. Parce qu'il y a des terrains qui ont été donnés à des investisseurs sur la base de cahiers des charges, mais ils n'ont érigé aucun projet dessus." Avec l'autoroute Est-Ouest, le projet de réalisation d'une autre autoroute qui relie les zones des Hauts-Plateaux, l'espoir d'un développement régional et national intégré, avec toutes les retombées sociales, culturelles et sociologiques favoriserait non seulement l'équilibre régional, mais beaucoup plus la consolidation de l'unité nationale (par notamment des mouvements migratoires interrégions ainsi que le brassage des cultures régionales et locales) et le confortement de l'état national. Il semble que face aux inerties et à une bureaucratie tatillonne, "un programme national plus vaste qui prévoit l'établissement de 42 zones industrielles dans 34 provinces algériennes d'ici 2017 et s'inscrivant dans le cadre d'une campagne visant à stimuler l'investissement et l'innovation dans le secteur manufacturier" ait été décidé. Ce projet s'attacherait tout particulièrement à la création d'activités industrielles dans des régions peu peuplées et mal desservies, notamment les HautsPlateaux et les régions du Sud, afin de renforcer l'emploi et d'augmenter les revenus en dehors des grandes zones urbaines. Les appels d'offres auraient été lancés et portent sur les études d'aménagement et les travaux de viabilisation de 8 sites choisis. A. H. Nom Adresse email