Succès retentissant du Fumeur de thé à Béjaïa Le Salon du livre, qu'organise la Maison de la culture de Béjaïa, a reçu, samedi dernier, un invité de marque : Hakim Laâlam, qui sévit sur les colonnes de notre confrère le Soir d'Algérie. Le Fumeur de thé, comme il se définit dans ses chroniques quotidiennes, est venu dédicacer son premier roman, Rue Sombre au 144 bis, paru chez Koukou Edition. L'accueil du public, nombreux, était chaleureux. En effet, en dépit d'un froid glacial et les trombes d'eau qui se sont précipitées sur la ville de Yemma Gouraya, ses copains, des amis virtuels, des lecteurs assidus de "Pousse avec eux !", mais aussi des citoyens lambda ont tenu à être présents, et immortaliser le moment en se faisant dédicacer le dernier livre de Hakim Laâlam et de se prendre en photo avec lui, d'autant que certains ont fait le déplacement en famille. Occasion aussi pour le Fumeur de thé de prendre la température de la société qu'il essaie ensuite de décortiquer en se référant à l'actualité, souvent difficile et parfois tragique, qu'il doit commenter. Forcément, des moments d'échanges est tout bénef pour celui qui doit se renouveler quotidiennement, un exercice qui n'est pas à la portée du premier venu. En guise de récompense pour de telles prouesses quotidiennes, le chroniqueur a été littéralement submergé par des admirateurs dont des étudiants, des enseignants, des militants politiques, des animateurs du mouvement associatifs et des amoureux des belles lettres, qui sont venus des wilayas limitrophes (Sétif, Tizi Ouzou et Bouira). Un retour d'écoute, qui ne doit pas avoir laissé indifférent le talentueux chroniqueur, d'autant qu'il a reçu une invitation des animateurs du Café littéraire de Béjaïa pour une rencontre-débat, entamée avec le grand Rachid Boudjedra il y a bientôt trois années. M. Ouyougoute Exposition Young Algerian Artists à Paris jusqu'au 30 novembre En marge du festival «Algérie en mouvement» qui s'est déroulé à Paris du 12 au 16 novembre dernier, une exposition d'art contemporain est programmée à la Galerie Talmart (22 rue du Cloître Saint-Merri, 75004, Paris) jusqu'au 30 du mois en cours. Cette manifestation regroupera cinq jeunes artistes algériens Young Algerian Artists (YAA). Cette initiative a pour but de réunir des artistes algériens qui puisent "leur inspiration dans leur réalité et dans leur environnement immédiat tout en étant en phase à des évènements qui sont relayés à une échelle mondiale et dont le travail aurait une portée universelle". Les jeunes artistes qui y participent sont Walid Bouchouchi, qui présente une installation photographie Printemps, prêt à voir, qui met en scène avec dérision les différents moments du printemps arabe, ainsi que le peintre Sadek Lamri, la bédéiste Nawel Louerrad (Les vêpres algériennes et Bach to black), et la plasticienne et vidéaste, Amina Zoubir. Nom Adresse email