Alger : Les agresseurs des usagers de l'autoroute Est-Ouest arrêtés à Baraki Un groupe de dealers composé de cinq personnes qui agressent les usagers de l'autoroute Est-Ouest, juste au niveau du quartier El-Amirat commune de Baraki est mis hors d'état de nuire. Piégés par les éléments de la gendarmerie de Baraki, ce gang a été neutralisé à trois heures du matin en train d'agresser un citoyen. Les malfaiteurs ont tenté de résister en utilisant des armes blanches pour se défendre, mais le plan mis en œuvre par les gendarmes ne leur a pas permis d'échapper à leur emprise. Arrêtés sur place et conduit à la brigade, les malfaiteurs auraient commis 10 agressions à l'endroit indiqué. Présentés devant le procureur près le tribunal d'El-Harrach, ils ont été placé sous mandat dépôt pour constitution d'une association de malfaiteurs, vol et coups et blessures intentionnelle à l'aide d' armes blanches. K. FAWZI LAGHOUAT : Le monoxyde de carbone cause deux morts à Aflou Le monoxyde de carbone continue d'endeuiller des familles algériennes en cette période de froid. En effet, un drame s'est produit à Aflou, à quelques 120 kilomètres au nord-est de Laghouat, dans la partie nord de Laghouat, quand deux personnes sont été retrouvées mortes et une troisième secourue, vendredi passé. Les deux victimes, le père et sa fille ont inhalé du monoxyde de carbone se dégageant d'un chauffage, à leur domicile, selon les premières conclusions. Les dépouilles des victimes ont été déposées à la morgue de l'établissement public hospitalier d'Aflou, tandis que la mère a été évacuée aux urgences de l'hôpital. Une enquête a été diligentée par les services de sécurité pour élucider les circonstances exactes de ce drame. Ainsi, il s'agit d'un septième cas de mort par inhalation de monoxyde de carbone depuis le début de l'automne dans la wilaya de Laghouat. Pour rappel, ce gaz invisible et inodore est à l'origine du décès de centaines de personnes chaque année en Algérie. En 2012, pas moins de 230 personnes avaient perdu la vie suite à l'inhalation du monoxyde de carbone à travers le territoire national contre 175 en 2011. Les appareils défectueux et de qualité douteuse ainsi que le manque de sensibilisation, sont les principaux facteurs de ces drames. BOUHAMAM AREZKI Affaire de l'hôtel DJebal En-Naga de Sidi Aïssa (M'Sila ) : Des peines de 5 et 10 ans de prison à l'encontre de 57 accusés Le tribunal criminel près la cour de M'sila, a rendu tard dans la nuit du jeudi à vendredi, son verdict dans l'affaire de l'hôtel Djebel En-Naga de Sidi Aïssa. Ainsi, sur les 68 accusés, 44 ont été condamnés à 5 années de prison dont 2 avec sursis, 13 autres ont été condamnés à 10 ans de prison dont 3 avec sursis et 11 autres ont été acquittés. Pour rappel, l'affaire remonte à août 2008 quand des incidents ont éclaté suite à la mort d'Arbaoui Saâd, dit Bariasse, âgé de 51 ans. Ce dernier avait eu une altercation avec le fils du propriétaire de l'établissement hôtelier Djebel En-Naga qui l'aurait écrasé mortellement avec sa voiture. Au retour de l'enterrement, la foule qui a assisté aux funérailles a considéré la mort de Bariasse comme une "hogra" du fait que le fils du propriétaire de l'hôtel aurait bénéficié d'une certaine impunité. De nombreux manifestants se sont alors rassemblés devant l'entrée de l'hôtel En-Naga. La réaction des vigiles de l'établissement a été expéditive. Ils ont utilisé leurs armes à feu pour tirer sur la foule, causant la mort de trois émeutiers. La colère est montée d'un cran au sein des manifestants. La foule a décidé ainsi de forcer le portail de l'hôtel. Une fois à l'intérieur, c'est la panique générale. Le personnel, les clients et les gérants tentent de résister à la foule, mais le nombre et la colère des citoyens étaient plus forts. Les manifestants s'en sont pris à tout, rien n'a été épargné. Avant de mettre le feu à l'hôtel, les manifestants ont tout cassé et pillé. Le propriétaire n'a pas échappé à la colère des manifestants. Traîné sur plusieurs mètres, il a rendu l'âme sous les coups de pierre. Le bilan de ces incidents a fait 4 morts dont le propriétaire de l'hôtel B. L., 62 ans, et 3 manifestants, O. S., 26 ans, S. S., 33 ans, et L. A., 38 ans. Pour les blessés, on en a dénombré 63 dont 8 femmes et plus d'une vingtaine de véhicules incendiés. Notons que le procureur général avait requis des peines de morts et la perpétuité pour les 68 accusés. Chabane BOUARISSA Nom Adresse email