Une démarche qui ira en parallèle avec la modernisation de la flottille qui nécessite une main-d'œuvre et des ressources humaines qualifiées. Comme annoncée tout récemment par Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques lors de sa dernière visite effectuée dans la wilaya de Aïn Témouchent, la décision portant sur le retour des classes spéciales pour la formation professionnelle dans le domaine de la pêche, et qui vient donc d'être signée par son département, est entrée en application. En effet, conformément à cette décision toute fraîche datée du 2 janvier de l'année en cours, il s'agit d'un système dit de validation des acquis et expérience professionnelle ayant pour objectif de donner plus de chances aux jeunes chômeurs qui, jusqu'à l'heure actuelle, n'avaient pas cette possibilité en raison de certaines conditions, dont celle du niveau d'instruction. Une démarche qui ira en parallèle avec la modernisation de la flottille qui nécessite une main-d'œuvre et des ressources humaines qualifiées. Le document qui a attérri à l'école de formation technique de la pêche et d'aquaculture (EFTPA) de Béni-Saf prévoit l'ouverture des filières dans ces classes spéciales pour la formation de matelots, électromotoristes, patron à la pêche côtière et capacitaire à la pêche. Il va sans dire que les conditions d'accès à cette formation ont été aménagées à l'avantage des futurs candidats, à l'image de la limite d'âge, qui a été ramenée à 17 ans au lieu de 18 ans auparavant et qui ira au-delà de 38 ans pour ceux qui désirent s'inscrire pour la formation de matelots. À l'issue du cycle de formation qui se fera en deux phases, l'une théorique et l'autre pratique à bord d'un bateau de pêche, une attestation de succès est délivrée au matelot qualifié par l'établissement formateur. Pour l'accès à la formation d'électro-motoriste, le candidat doit être un mécanicien ayant exercé pendant au moins une année à bord d'un navire de pêche et être âgé de 21 ans au minimum. Il en est de même pour la formation des patrons et des capacitaires de la pêche, alors que la durée de la formation dans ces classes spéciales a été ramenée à 12 mois au lieu des 36. Pour l'exécution de cette décision, une rencontre regroupera à Alger l'ensemble des directeurs des écoles de formation technique de la pêche et aquaculture alors qu'à Béni-Saf un autre conclave est prévu avec les parties concernées dont l'école de pêche, la direction de la pêche et des ressources halieutiques et la Chambre de pêche de la wilaya de Aïn Témouchent, en présence des associations professionnelles. M. L Nom Adresse email