Depuis plus d'une semaine, l'entreprise italienne Astaldi, implantée dans la région de Télagh (50 km au sud du chef-lieu de wilaya) pour la réalisation de 120 km de voie ferrée reliant Télagh à Saïda, est paralysée par une grève illimitée, observée par plus de 300 travailleurs sur les 330 que compte l'entreprise. Ces derniers revendiquent le paiement des primes individuelles et collectives (PRI et PRC), avec effet rétroactif à partir de 2009, la revalorisation des œuvres sociales, l'attribution de la prime de risque et la régularisation des arriérés des heures supplémentaires. Selon un représentant des travailleurs qui s'est déplacé à notre rédaction régionale, les grévistes sont déterminés à se faire entendre, s'engageant à reprendre le travail dès satisfaction de la plate-forme de revendications. "Nos doléances ont été adressées à l'ensemble des responsables concernés, notamment le ministère des Transports, le wali de Sidi Bel-Abbès et le syndicat de l'entreprise, en vain", a-t-on affirmé. Joint par nos soins par téléphone, le responsable des ressources humaines de l'entreprise, tout en se disant que les responsables d'Astaldi sont à l'écoute des travailleurs, a déclaré : "Hier, nous avons tenu une réunion avec les représentants de la section syndicale UGTA, et ensemble nous avons examiné la plate-forme de revendications." Et d'ajouter : "Vu les problèmes financiers qui touchent l'entreprise, nous avons donné notre accord pour procéder au paiement des primes individuelles et collectives (PRI et PRC), à partir de janvier 2014 sans effet rétroactif, mais les représentants des travailleurs ont jugé cette proposition en deçà de leurs revendications." A. BOUSMAHA Nom Adresse email