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Ils défendent les raisons de l'exigence de la limitation des programmes
Le plaidoyer des lycéens pour le seuil
Publié dans Liberté le 04 - 03 - 2014

La limitation officielle des cours éviterait le recours à l'accélération et au bourrage que les enseignants adoptent pour finir le programme, sans se soucier de la capacité d'assimilation des élèves.
Des candidats au baccalauréat qui désertent les lycées et investissent la rue pour réclamer le seuil du programme n'est pas un fait nouveau. C'est même un scénario envisageable chaque année et imposable par les grèves cycliques du secteur. La formule est, certes, loin d'être salutaire pour le cursus des élèves qui ratent presque la moitié du programme de la fin du cycle secondaire.
Mais les candidats au bac, qui en sont conscients, ont une autre vision et défendent leur position par des arguments qui devraient inciter le département de Baba Ahmed à accélérer la réforme du baccalauréat. Une épreuve décisive étalée sur cinq longues journées qui gagnerait à être allégée par l'application des nouvelles mesures en réflexion dont les épreuves anticipées en 2e année secondaire.
Cela dit, les nombreux lycéens que nous avons rencontrés lors du rassemblement devant l'annexe du MEN au Ruisseau se défendent de vouloir arriver à l'université avec un bagage pédagogique qui laisse à désirer, mais pour eux, mieux vaut bien assimiler 60% du programme et en rater les 40% restants que de finir le programme à 100% pour n'en assimiler que 20%. Les candidats au bac 2014, qui ont répondu à l'appel à la grève pour réclamer le seuil du programme, sont unanimes à dire que les affirmations de la tutelle par rapport aux sujets de l'examen qui "ne porteront que sur les cours effectivement dispensés posent un énorme problème". Question : cet engagement ne s'apparente-t-il pas à un accord tacite pour le seuil ? "Loin de là !" répliquent des élèves en terminale, qui ne manqueront pas de tirer à boulets rouges sur leurs enseignants. "Nos enseignants ont initié une grève pour des intérêts matériels en nous privant de notre droit. Et quand ils décident de reprendre, car ils ont eu gain de cause, ils nous pénalisent en voulant rattraper à tout prix et par n'importe quel moyen les cours perdus. Nous sommes leurs victimes dans tous les cas de figure", souligne un lycéen. Un autre groupe de candidats explique que "quand le ministère dit que les sujets porteront sur les cours enseignés, les enseignants accélèrent la cadence et font dans l'exposé du cours et non l'explication. Leur principal souci n'est plus l'assimilation et la compréhension, mais juste la programmation du cours". Certains lycéens révèlent que des enseignants vont jusqu'à faire deux cours du programme en une seule séance. "En limitant le programme, les enseignants sauront combien de cours il leur reste et le bourrage ne sera pas une solution, mais ils prendront le temps de nous expliquer les leçons", disent-ils. D'autres avouent que la période post-grève et rattrapage des cours est tellement stressante qu'ils se sentent démotivés. "J'ai beau essayer de suivre le cours, mais dès que le prof accélère la cadence pour finir et passer à autre chose, je suis perturbée et démotivée complètement. Mon cerveau s'arrête de fonctionner", nous confie une lycéenne. Et d'ajouter : "Heureusement que nos parents arrivent à nous payer des cours particuliers !" Il faut savoir, à ce propos, que la grande majorité des candidats au bac ont opté pour cette formule.
M. B
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