Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomâa, a affirmé avant son départ en Allemagne, que son gouvernement reste "déterminé à combattre le fléau du terrorisme par tous les moyens disponibles et dans les limites permises par la loi". Faute de traditions en la matière, la Tunisie "n'était pas préparée à faire face au terrorisme, surtout dans le contexte de la déliquescence qui a frappé l'Etat après la Révolution, mais aussi du fait de la réalité régionale, marquée par l'instabilité, en particulier en Libye et en Syrie, laquelle réalité a eu un impact direct sur la situation tunisienne", a-t-il dit. "Malgré le fait que le terrorisme nous avait devancé et en dépit des coups douloureux qu'il avait pu porter à nos forces de sécurité et à nos soldats, nous ne sommes pas restés les bras croisés", a encore déclaré M. Jomâa dans un entretien accordé à l'agence TAP. "Nous nous sommes réorganisés et avons pu reprendre l'initiative et porté des coups qualitatifs aux terroristes", a-t-il affirmé. Le chef du gouvernement tunisien a précisé, dans le même ordre d'idées, que les forces de l'ordre et l'armée "ont repris le contrôle du Mont Châambi, qui, désormais, n'est plus un sanctuaire sûr pour les terroristes, malgré la capacité de repli de ces derniers vers les reliefs limitrophes et leurs tentatives de mener de nouvelles opérations terroristes". Par ailleurs, cinq suspects impliqués dans l'attaque contre la maison du ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, à Kasserine, ont été arrêtés par des unités de la brigade antiterrorisme. Ces arrestations ont été effectuées durant des descentes dans des maisons à la cité Ezzouhour à Kasserine, a rapporté radio Mosaïque FM. I. O. Nom Adresse email