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Retour de l'ex-FIS sous une nouvelle appellation
Ouyahia entretient l'ambiguïté
Publié dans Liberté le 22 - 06 - 2014

Le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a-t-il été clair et précis sur la question du retour du FIS dissous ? A-t-il levé toute équivoque à ce sujet ? L'ex-Premier ministre, attendu sur cette polémique, est resté vague, lors de la conférence de presse qu'il a animée vendredi dernier à Djenane El-Mithaq.
Certes, Ouyahia a déclaré que le parti islamiste dissous ne réapparaîtra plus sur la scène politique. Il a même précisé qu'El-Hachemi Sahnouni et Madani Mezrag, respectivement ancien cadre du FIS dissous et ex-chef de l'AIS, qu'il a invités à titre de "personnalités nationales", n'ont pas évoqué le retour de l'ex-FIS, lors des consultations sur la Constitution. "Je vous confirme qu'il n'y aura pas de retour du FIS dissous. Madani Mezrag et El-Hachemi Sahnouni n'ont pas évoqué cette question", a-t-il indiqué, en signalant avoir invité des personnalités et non pas l'ancien parti politique à l'origine de la "tragédie nationale", ses 200 000 morts, ses autres dégâts et de son lot de souffrances.
Le directeur de cabinet de la Présidence ira jusqu'à défendre les deux hommes pour le rôle qu'ils auraient joué durant la décennie noire, pour mettre un terme à la violence islamiste. Il soutiendra, en outre, que l'article 177 de la Constitution, relatif à l'interdiction de toute formation politique sur la base religieuse, n'est point concerné aujourd'hui par la révision en cours de la loi fondamentale.
Pourtant, Ahmed Ouyahia a tenu d'autres propos qui sont de nature à entretenir l'ambiguïté, quant à la réhabilitation de l'ancien parti islamiste sous une nouvelle appellation et aux intentions réelles du pouvoir à ce propos. L'ex-Premier ministre a, en effet, reconnu que parmi les partis politiques activant légalement sur le terrain, bon nombre d'entre eux sont d'obédience "islamiste". De plus, il a admis que l'islamisme, y compris sous sa variante salafiste, a une réalité incontestable.
D'ailleurs, il finira par révéler, au cours de son rendez-vous avec les médias, qu'en politique "rien n'est immuable". Cet argument, qui n'est pas des moindres, pourrait être interprété comme un geste fort engageant en direction des anciens dirigeants du FIS dissous, dont certains ont déjà été réhabilités. Il pourrait également confirmer les propos tenus par Ali Djeddi, un proche de l'ancien chef du FIS dissous, Abassi Madani, qui vient
d'annoncer à notre confrère, La Nouvelle République, le retour "dans les jours à venir" du FIS sous une nouvelle dénomination et un "relooking extrême".
En donnant une voix au parti dissous (et à sa branche armée), à travers les consultations sur le projet de révision constitutionnelle, sans même présenter de garantie en matière de respect des valeurs démocratiques et des libertés, et sans élargir les consultations aux représentants des franges de la société les plus exposées au terrorisme islamiste, le pouvoir ne prépare-t-il pas finalement le retour du nouveau FIS ?
H A
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