C'est le fait majeur qui caractérise l'actualité dans l'Hexagone. La disparition puis le crash d'un avion d'Air Algérie assurant la liaison Ouagadougou-Alger avec à son bord 116 passagers dont 51 Français. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a qualifié ce crash de "tragédie majeure qui frappe la nation française", a affirmé que l'avion aurait changé d'itinéraire "pour des raisons météorologiques difficiles". Une enquête a été ouverte à Paris pour homicide involontaire. À l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, ainsi que dans plusieurs aéroports français, des cellules de crise ont été installées pour accueillir les familles des passagers. C'est la cellule de crise installée à Marseille qui a accueilli le plus grand nombre de familles. Mais où est donc passé cet avion ? À Paris, toutes les hypothèses ont été mises sur la table, des mauvaises conditions météo au détournement en passant par la cible d'un attentat, aucune théorie n'est exclue. Dans ce sens, et pendant toute la journée, différents spécialistes se sont relayés sur différents médias pour expliquer que la compagnie Air Algérie est une compagnie très sérieuse qui n'a pas connu d'incidents à l'international depuis 40 ans, tout comme son homologue espagnole Swiftair. Pour ces mêmes spécialistes, l'avion disparu reste un bon appareil et un bon produit des années 1990 qui a été, de surcroît, bien contrôlé à deux reprises par les services de la DGAC, le 22 juillet dernier avant de prendre son envol vers Alger, puis pour Paris. Du côté de Ouagadougou, les services de l'aéroport affirment que les forces françaises installées au Mali ont détecté l'épave de l'avion AH 5017 à mi-chemin entre Gao et Kidal, dans une zone désertique. Pour sa part, le président français, François Hollande, a tout bonnement annulé un voyage à la Réunion pour rester à Paris afin de gérer cette crise. Il a décidé de mobiliser tous les moyens militaires présents au Mali. Le président français a fait appel à la solidarité de tous les pays de la région notamment les autorités algériennes, maliennes et aussi du Burkina-Faso. Hollande a ajouté que "ces recherches dureront le temps qu'il faudra. Tout doit être fait pour retrouver cet appareil", a-t-il conclu. C. M. Nom Adresse email