Les monarchies du Golfe ont vivement dénoncé l'extrémisme religieux incarné désormais par les terroristes de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. "Nous dénonçons avec véhémence les pratiques de ceux qui utilisent l'islam comme un prétexte pour tuer et déplacer" massivement des Irakiens et des Syriens, a déclaré, hier le ministre koweïtien des Affaires étrangères Sabah Khaled Al-Sabah cheikh Sabah à l'ouverture à Djeddah, dans l'ouest de l'Arabie Saoudite, d'une réunion de ses pairs du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Il a ajouté que les membres du CCG (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman) soutenaient la résolution adoptée à la mi-août par le Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher le recrutement et le financement des groupes terroristes opérant en Syrie et en Irak. Le ministre koweïtien, dont le pays préside le CCG, a par ailleurs salué le cessez-le-feu qui a mis fin mardi à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza. Il a appelé à "une protection internationale du peuple palestinien", à une levée du blocus imposé à l'enclave palestinienne et à sa reconstruction, tout en prônant une reprise des négociations de paix en vue de "l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et sur la base des frontières de 1967". Cheikh Sabah a, en outre, souligné "le souci (des dirigeants du CCG) de surmonter toutes les anomalies (...) pour préserver les acquis" du CCG. Il faisait allusion à la crise qui secoue le conseil depuis des mois et qui oppose trois pays membres au Qatar, accusé de déstabiliser la région. R. I. Nom Adresse email